Unjeune homme se noie devant ses amis qui le filment au lieu de l’aider Le contenu de ce site, comme les articles, textes, graphiques, images et autres documents publiĂ©s sur ce site («Contenu»), est uniquement destinĂ© Ă  des fins d'information. Latriche autorisĂ©e est-elle vraiment de la triche ? La question se pose suite Ă  ce qui s’est passĂ© mercredi 20 juin au lycĂ©e Jules-Verne de Mondeville dans le Calvados, lors d'une Ă©preuve Casde tricherie en classe. Si un Ă©lĂšve se fait prendre en classe, cela peut sĂ©rieusement abĂźmer sa moyenne gĂ©nĂ©rale. Il risque d’avoir zĂ©ro Ă  son contrĂŽle, un mot dans le cahier de correspondance et une mauvaise apprĂ©ciation sur son bulletin scolaire. Pas terrible pour faire des vƓux sur Parcoursup . TĂ©lĂ©chargezle guide d’étude AZ-900 pour vous aider Ă  prĂ©parer l’examen. Consultez gratuitement des exemples de questions qui vous aideront Ă  vous prĂ©parer Ă  cet examen. Regardez une version de dĂ©monstration de l’expĂ©rience de l’examen en visitant notre bac Ă  sable d’examen. Partie des prĂ©requis pour : Microsoft Certified Examende conscience pour confession gĂ©nĂ©rale. Note du site : ce document a Ă©tĂ© scannĂ© quasiment tel quel et remis en forme. Il est destinĂ© en premier lieu aux personnes pratiquantes, mais qui ont peut-ĂȘtre eu une vie compliquĂ©e et dĂ©sirent faire une bonne confession gĂ©nĂ©rale pour nettoyer leur passĂ© et leur conscience. Tricher Ă  un examen est considĂ©rĂ© comme une fraude. Essayer de trouver si vous avez trichĂ© lors de votre dĂ©claration des revenus ou dĂ©claration des impĂŽts, c'est traquer la fraude. On qualifie de fraude toute action destinĂ©e Ă  tromper. La falsification, la dissimulation, l'adultĂ©ration sont des exemples de fraude." lro5ir. En cinq ans, professeurs ont Ă©tĂ© accusĂ©s de triche lors de l’un des plus gros examens du Royaume-Uni. PrĂšs de professeurs se sont compromis entre 2012 et 2016 en trichant aux Ă©preuves de l’OCR Oxford, Cambridge and RSA Examinations, l’une des commissions d’examens les plus importantes et prestigieuses du Royaume-Uni. Le Sunday Times qui a rĂ©vĂ©lĂ© ces chiffres avance que plus de la moitiĂ© a Ă©tĂ© accusĂ©e d’assistance inappropriĂ©e» Ă  des Ă©lĂšves lors d’épreuves Ă©crites, dans le but d’amĂ©liorer leurs rĂ©sultats Ă  cet examen, qui bĂ©nĂ©ficie d’une reconnaissance internationale. Revoir les modalitĂ©s d’encadrement À titre de comparaison, les candidats surpris en train de tricher Ă©taient au nombre de soit Ă  peine 22% de plus. Mais en matiĂšre de triche, il ne fait pas bon ĂȘtre de l’autre cĂŽtĂ© de la copie environ Ă©tudiants ont Ă©tĂ© disqualifiĂ©s des Ă©preuves, et quatorze du diplĂŽme mĂȘme. CĂŽtĂ© professeurs, 581 ont reçu un avertissement, 113 ont dĂ» suivre une formation et 83 ont Ă©tĂ© suspendus de leur fonction d’examinateur. La rĂ©vĂ©lation fait mauvais genre pour l’institution et le corps professoral. L’OCR a ainsi dĂ©clarĂ© Comme toutes les commissions d’examens, nous prenons trĂšs au sĂ©rieux chaque allĂ©gation de faute professionnelle et travaillons de concert avec les Ă©coles pour rĂ©soudre ces problĂšmes vite et Ă©quitablement. Nous rapportons nos cas de fautes professionnelles chaque annĂ©e Ă  Ofqual.» Ofqual, un dĂ©partement du gouvernement destinĂ© Ă  rĂ©glementer les examens anglais, avait annoncĂ© en aoĂ»t dernier qu’il envisageait d’interdire aux professeurs en activitĂ© de prendre part aux examens, rappelle le Guardian. Cette piste de rĂ©flexion avait Ă©tĂ© Ă©mise au lendemain d’un autre scandale de triche impliquant les Ă©tablissement d’Eton et de Winchester. Une des solutions envisagĂ©es et prĂ©sentĂ©e par l’Ofqual en novembre dernier serait d’empĂȘcher les professeurs impliquĂ©s dans le processus d’élaboration des sujets d’examens d’enseigner Ă  des classes des sujets du mĂȘme ordre. L’argument nĂ©anmoins fait dĂ©bat, dans la mesure oĂč la triche n’est pas la norme et que les enseignements dispensĂ©s par des professeurs au fait des spĂ©cificitĂ©s des examens sont souvent plus appropriĂ©s. Punir ou guĂ©rir Tricher lors d’examens est l’équivalent de prendre des drogues lors d’épreuves d’athlĂ©tisme, et la punition [pour les enseignants] devrait ĂȘtre proportionnelle», estime Alan Smithers, le directeur du Centre pour l’éducation et la recherche d’emploi de l’universitĂ© de Buckingham. Mais au-delĂ  d’une approche strictement punitive du problĂšme, d’autres, comme Julian Astle, le directeur de l’apprentissage crĂ©atif et du dĂ©veloppement Ă  la Royal Society of Arts RSA, y voient les symptĂŽmes d’un systĂšme qui pousse Ă  la course aux rĂ©sultats d’excellence Notre systĂšme scolaire, axĂ© sur les tests, les cibles, les classements et les inspections, est plein de consĂ©quences accidentelles et de motivations perverses. C’est devenu un tel jeu que cela force les professeurs et les chefs d’établissements Ă  choisir entre aider les Ă©lĂšves et s’aider eux-mĂȘmes.» RepĂ©rĂ© par LĂ©a Polverini RepĂ©rĂ© sur The Guardian Source Slate Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention Source Note du site ce document a Ă©tĂ© scannĂ© quasiment tel quel et remis en forme. Il est destinĂ© en premier lieu aux personnes pratiquantes, mais qui ont peut-ĂȘtre eu une vie compliquĂ©e et dĂ©sirent faire une bonne confession gĂ©nĂ©rale pour nettoyer leur passĂ© et leur conscience. + EXAMEN DE CONSCIENCE POUR UNE CONFESSION GÉNÉRALE QUESTIONS PRÉLIMINAIRES Combien de temps s’est-il Ă©coulĂ© depuis votre derniĂšre confession? Avez-vous reçu l’absolution et accompli votre pĂ©nitence? Avez-vous volontairement cachĂ© un pĂ©chĂ© mortel, ou vous ĂȘtes-vous confessĂ© sans contrition, sans un ferme dĂ©sir de changer de vie, d’éviter les occasions volontaires et prochaines de pĂ©chĂ© mortel et d’accomplir votre pĂ©nitence? – Combien de mauvaises Confessions et mauvaises Communions avez-vous faites? Avez-vous reçu en Ă©tat de pĂ©chĂ© mortel les Sacrements de la Sainte Eucharistie, de Confirmation, de Mariage ou d’ExtrĂȘme Onction? Premier Commandement de Dieu “TU ADORERAS DIEU SEUL ET TU L’AIMERAS PLUS QUE TOUT” Avez-vous volontairement reniĂ© la Foi Catholique en rejetant ou cri­tiquant certains points de son ensei­gnement traditionnel? Avez-vous ac­ceptĂ© dans votre cƓur des doutes sur des articles de Foi, suggĂ©rĂ© ou encou­ragĂ© ces doutes chez le prochain? Avez-vous trahi la Foi Catholique en disant que toutes les religions se valent, ou que toutes ont des valeurs de salut? Avez-vous suivi des doctrines condam­nĂ©es par L’Église faux ƓcumĂ©nisme, libĂ©ralisme, modernisme
? Avez-vous lu, achetĂ©, vendu, prĂȘtĂ© de la littĂ©rature hĂ©rĂ©tique? Avez-vous assistĂ© Ă  un culte non- Catholique? Avez-vous Ă©coutĂ© des ser­mons donnĂ©s par des ministres non- Catholiques? Avez-vous exposĂ© votre Foi au danger par des associations ou des amitiĂ©s dangereuses? Avez-vous donnĂ© votre nom Ă  une sociĂ©tĂ© interdite par l’Église socialo-communiste, ma­çonnique
? Êtes-vous, par votre faute, restĂ© ignorant des vĂ©ritĂ©s de la Foi Catholique? Avez-vous eu honte de votre Foi Catholique par respect humain? Êtes-vous restĂ© pendant une longue pĂ©riode de temps sans prier ni faire aucun acte de dĂ©votion envers Dieu? Avez- vous adorĂ© des crĂ©atures, ou leur avez-vous donnĂ© tant d’impor­tance qu’elles ont pris la place de Dieu dans votre vie -rurt, tĂ©lĂ©vi­sion, musique moderne, modes
 Avez-vous commis un pĂ©chĂ© dans un lieu consacrĂ©? Avez-vous manquĂ© gravement de respect Ă  Dieu dans une Ă©glise par des conversations impures, en vous tenant mal ou en Ă©tant habillĂ© de façon scandaleuse? Avez-vous pratiquĂ© la supersti­tion, consultant des diseuses de bonne aventure, lisant les horoscopes? Avez- vous collaborĂ© Ă  des actes de spiritis­me, de magie noire ou de satanisme? Êtes-vous tombĂ© dans le dĂ©sespoir, dans la prĂ©somption restant dans le pĂ©chĂ© parce que Dieu est bon ? DeuxiĂšme Commandement de Dieu “TU N’EMPLOIERAS PAS LE NOM DE DIEU EN VAIN” Avez-vous blasphĂ©mĂ© contre Dieu et Ses perfections, contre la Sainte Église, la TrĂšs Sainte Vierge Marie ou les Saints? Avez-vous eu de la haine pour Dieu? Avez-vous prononcĂ© avec irrĂ©vĂ©rence le Saint Nom de Dieu, ou abusĂ© des citations des Saintes Écritures de façon indĂ©cente ou grossiÚ­re? Avez-vous fait des faux ser­ments, ou des serments contre la jus­tice et le prochain. Avez-vous donnĂ© votre nom Ă  une sociĂ©tĂ© secrĂšte? Avez- vous prĂȘtĂ© serment en son sein? Avez- vous poussĂ© quelqu’un Ă  jurer fausse­ment ou sans raison, ou Ă  violer un serment? Avez-vous violĂ© un vƓu, ou l’avez-vous changĂ© sans permission? Avez-vous fait des vƓux imprudents? Avez-vous maudit votre pro­chain? Prononcez-vous souvent des malĂ©dictions? TroisiĂšme Commandement de Dieu “TU SANCTIFIERAS LE JOUR DU SEIGNEUR” – Les Commandements de l’Église Avez-vous volontairement manquĂ© la Sainte Messe un Dimanche ou un jour de fĂȘte d’obligation? Êtes-vous arrivĂ© volontairement en retard ou ĂȘtes-vous parti avant la fin? Vous ĂȘtes-vous distrait volontairement Ă  l’église? En cas d’impossibilitĂ© assister Ă  la Sainte Messe, avez-vous pris soin de sanctifier le Jour du Sei­gneur d’une autre façon? Avez-vous, par paresse, manquĂ© d’assister aux catĂ©chismes, cercles d’étude, journĂ©es de rĂ©collection, 
 organisĂ©s par votre PrieurĂ©? Avez-vous assistĂ© Ă  la “nouvelle Messe”? Avez-vous reçu la Communion dans la main? Avez-vous travaillĂ© servilement sans permission les Dimanches ou jours d’obligation? Avez-vous dĂ©sacralisĂ© ces jours par des actions coupables? Avez-vous respectĂ© les prĂ©ceptes de la Confession et de la Communion pascales, ainsi que les rĂšgles du jeĂ»ne sans oublier le jeĂ»ne eucharistique et de l’abstinence? Avez-vous soutenu matĂ©riellement votre chapelle selon vos moyens? Vous ĂȘtes-vous mariĂ© devant un ministre non-Catholique? Avez-vous contractĂ© mariage d’une façon interdite par l’Église? QuatriĂšme Commandement de Dieu ”HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE” Avez-vous manquĂ© de respect Ă  l’égard de vos parents ou supĂ©rieurs? Les avez-vous mĂ©prisĂ©s d’une façon ou d’une autre? Leur avez-vous dĂ©sobĂ©i en matiĂšre grave, les avez-vous offensĂ© ou peinĂ©s sans raison grave? Avez-vous refusĂ© de les aider matĂ©riellement et spirituellement dans la mesure de vos moyens? Avez-vous eu honte d’eux? Avez-vous fidĂšlement accompli leurs derniĂšres volontĂ©s? Avez-vous priĂ© pour eux? Avez-vous manquĂ© de respect Ă  vos supĂ©rieurs religieux? Avez-vous priĂ© pour eux, et si nĂ©cessaire, pour leur conversion? Avez-vous priĂ© pour votre pays et votre gouvernement? Avez-vous votĂ© pour des gens indignes? Avez-vous par­ticipĂ© Ă  des manifestations rĂ©volutionnaires, troublĂ© ou rĂ©sistĂ© sans raisons graves Ă  l’ordre public ou Ă  l’autoritĂ© lĂ©gale? CinquiĂšme Commandement de Dieu “TU NE TUERAS PAS” Avez-vous, directement ou non, provoquĂ© la mort ou blessĂ© physique­ment votre prochain? Avez-vous, directement ou non, essayĂ© de tuer quel­qu’un? Avez-vous tuĂ© par avortement? Si oui, saviez-vous que l’Église sanc­tionne un tel crime par une peine d’excommunication? Avez-vous illĂ©gitimement empĂȘchĂ© la vie par la con­traception? Avez-vous tentĂ© de vous suici­der? Avez-vous ruinĂ© votre santĂ© par des excĂšs dans le boire le manger, le tabac? Avez-vous utilisĂ© de la drogue? Avez-vous souhaitĂ© la mort ou le malheur de votre prochain? Avez-vous gardĂ© de la haine, de la rancƓur con­tre votre prochain? Avez-vous excitĂ© les autres Ă  la violence ou Ă  se ven­ger? Avez-vous participĂ© Ă  des pro­cĂšs injustes? Avez-vous blessĂ© l’ñme de votre prochain en donnant du scandale par vo­tre mauvais exemple par paroles, actions
? Quelqu’un surtout un de vos enfants est-il tombĂ© dans le pĂ©chĂ© mortel Ă  cause de vous? Avez-vous dé­truit l’innocence d’une personne ou tentĂ© des gens faibles? Avez-vous ten­tĂ© de dĂ©courager ceux qui voulaient se convertir et changer de vie? Vous ĂȘtes-vous exposĂ©, ou avez- vous exposĂ© le prochain Ă  la tentation boites de nuit, plages, tĂ©lĂ©vision, cinĂ©ma, soirĂ©es, sorties 
 Avez-vous gardĂ© la tĂ©lĂ©vision chez vous tout en sachant qu’elle Ă©tait une occasion de pĂ©chĂ© pour vous et vos enfants? Avez-vous Ă©coutĂ© de la mau­vaise musique Rock N’ Roll, Rap . . . ? Vous ĂȘtes-vous habillĂ© de façon provocante ou indĂ©cente, ou avez-vous laissĂ© vos enfants le faire mini­jupes ou jupes fendues, pantalons pour les femmes, dĂ©colletĂ©s provocants, tenues transparentes, shorts, bikinis 
? Avez-vous pris soin de vous ha­biller trĂšs correctement Ă  la chapelle mantille ou voile pour les dames? Avez-vous eu des frĂ©quentations assidues avec une personne de l’autre sexe quand vous n’étiez pas en condi­tion de vous marier? Avez-vous laissĂ© vos enfants agir ainsi? Avez-vous of­fensĂ© Dieu au cours de ces frĂ©quenta­tions? Avez-vous nĂ©gligĂ© d’aider selon vos moyens votre prochain qui Ă©tait en grande difficultĂ© matĂ©rielle ou mora­le? SixiĂšme et NeuviĂšme Commandements de Dieu “TE NE FERAS PAS D’IMPURETE” – “TU NE DÉSIRERAS PAS LA FEMME D’AUTRUI” Dans ce domaine, il importe d’indiquer les circonstances qui changent la nature du pĂ©chĂ© le sexe, la relation de parentĂ©, liĂ© par un vƓu, mariĂ© ou cĂ©libataire au temps oĂč le pĂ©chĂ© a Ă©tĂ© commis. – Avez-vous acceptĂ© volontai­rement des pensĂ©es ou imaginations im­pures, des dĂ©sirs impurs? Avez-vous prononcĂ© des paroles impures, ou Ă  double-sens, et combien de personnes vous ont-elles entendu? Avez-vous en­tendu des paroles ou chansons impures? Vous ĂȘtes-vous vantĂ© de vos pĂ©chĂ©s d’impuretĂ©? – Avez-vous lu, regardĂ©, vendu, achetĂ©, Ă©crit des magasines, des let­tres, des livres, des films impurs ou pornographiques? – Vous ĂȘtes-vous volontairement exposĂ© Ă  des occasions de pĂ©chĂ© par une curiositĂ© coupable, une compagnie, des lieux, des amusements, des danses dan­gereux? Vous ĂȘtes-vous rendu coupable de familiaritĂ©s dĂ©placĂ©es ou gravement coupables avec des personnes de l’au­tre sexe? Gardez-vous maintenant une com­pagnie ou une relation interdite? Vivez-vous ou avez-vous vĂ©cu en si­tuation de concubinage ou d’adultĂšre avec un conjoint qui n’est pas votre Ă©poux devant Dieu? Êtes-vous un di­vorcĂ© remariĂ©? Depuis combien de temps? Avez-vous ruinĂ© l’ñme d’une personne innocente? Commettez-vous le pĂ©chĂ© soli­taire masturbation, avec quelle fré­quence et depuis combien de temps? Avez-vous commis le pĂ©chĂ© de sodomie homosexualitĂ© ou d’autres pĂ©chĂ©s contre nature? Avez-vous, par votre liberti­nage en paroles, actes, habille­ment . . . , Ă©tĂ© la cause de tentations ou de pĂ©chĂ©s pour le prochain? Avez-vous Ă©tĂ© coupable de sé­duction ou de viol? Avez-vous fait une fausse promesse de mariage? Avez-vous refusĂ© de rĂ©parer l’injustice commise? Avez-vous commis l’acte sexuel avec une personne qui n’était pas votre Ă©poux lĂ©gitime devant Dieu par exem­ple votre fiancĂ©? Avez-vous utilisĂ© une mĂ©thode artificielle de contrĂŽle des naissan­ces? Avez-vous essayĂ© de tricher avec Dieu et Sa Loi onanisme? Avez-vous utilisĂ© une mĂ©thode naturelle de contrĂŽle des naissances sans avoir une raison trĂšs grave et indĂ©pendante de votre volontĂ© pour le faire “Indications” mĂ©dicale, eugĂ©nique ou Ă©conomique et sociale de Pie XII? Combien de fois avez-vous commis ces pĂ©chĂ©s? SeptiĂšme et DixiĂšme Commandements de Dieu “TU NE VOLERAS PAS” – “TU NE DÉSIRERAS PAS LE BIEN D’AUTRUI” Pour les pĂ©chĂ©s contre la vertu de Justice, il faut aussi expliquer au PrĂȘtre la valeur de ce qui a Ă©tĂ© volĂ©, le dommage causĂ© par votre injustice. Examinez si l’injustice Ă©ventuelle a Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e par une restitution complĂšte. Si le produit du vol n’est plus entre vos mains, il faut en rendre la valeur Ă©quivalente, et ceci le plus vite possible. Si vous ne pouvez rendre la totalitĂ© de la somme volĂ©e immĂ©diatement, rendez au moins ce que vous pouvez maintenant, et prenez la rĂ©solution de rendre le reste au plus tĂŽt. Si le propriĂ©taire ne peut plus ĂȘtre re­trouvĂ©, la restitution doit ĂȘtre faite Ă  l’Église ou Ă  une Ɠuvre pie. Avez-vous volĂ© quelque chose? Quelle est la valeur du vol? Le produit du vol est-il toujours en votre possession? Avez-vous volĂ© dans un lieu consacrĂ©? Avez-vous pĂ©chĂ© par usure en chargeant des prix exorbitant, en prĂȘtant de l’argent avec un intĂ©rĂȘt Ă©levĂ©, vous ĂȘtes-vous engagĂ© dans des spĂ©culations frauduleuses ou malhonnĂȘtes? Avez-vous fait de fausses factures, falsifiĂ© ou menti sur la qualitĂ© ou la quantitĂ© du produit? Avez-vous trichĂ© au jeu? Avez- vous JouĂ© pour de grosses sommes d’ar­gent? Avez-vous payĂ© vos dettes? Avez- vous contractĂ© des dettes en sachant que vous ne pourriez pas rendre l’ar­gent? Avez-vous forgĂ© des documents? Avez-vous volĂ© les pauvres? Avez-vous fabriquĂ© ou Ă©coulĂ© de la fausse monnaie? Avez-vous acceptĂ© un don pour ne pas faire votre devoir d’état ou avez-vous essayĂ© de soudoyer quelqu’un? Avez-vous gardĂ© des choses trouvĂ©es sans vous prĂ©occuper de cher­cher sĂ©rieusement leur propriĂ©taire? Avez-vous gardĂ© des choses qui ne vous Ă©taient que prĂȘtĂ©es? Avez-vous achetĂ©, gardĂ©, cachĂ© des choses que vous saviez avoir Ă©tĂ© volĂ©es? Avez-vous, directement ou non, provoquĂ© des dĂ©gĂąts sur la propriĂ©tĂ© du prochain? Avez-vous gaspillĂ© de l’argent en achetant des choses frivoles ou trop chĂšres, en vivant au dessus de vos moyens, en pĂ©chant contre l’esprit de pauvretĂ©? Avez-vous pris soin des cho­ses qui vous Ă©taient confiĂ©es? Avez-vous Ă©tĂ© payĂ© pour un tra­vail non fait ou fait si mal qu’il a du ĂȘtre refait par la suite? Avez-vous ob­tenu de l’argent de maniĂšre injuste ou illĂ©gale? Avez-vous menti pour obtenir des paiements auxquels vous n’aviez pas droit prime d’assurance, faux frais
? Avez-vous provoquĂ© une in­justice par votre nĂ©gligence ou votre ignorance coupable dans l’exercice de votre profession? Avez-vous, d’une façon ou d’une autre, participĂ© au vol, Ă  la fraude ou Ă  l’injustice de quelqu’un d’autre? Avez-vous cachĂ© une injustice quand il Ă©tait de votre devoir de la rappor­ter? Avez-vous dĂ©sirĂ© voler ou com­mettre une quelconque injustice? Avez- vous par des calomnies ou tout autre moyen injuste, causĂ© pour quelqu’un la perte de sa rĂ©putation ou de sa posi­tion? Avez-vous votĂ© pour quelqu’un d’immoral ou qui ne respecterait pas la morale Catholique? Avez-vous payĂ© les taxes et impĂŽts que vous Ă©tiez tenus en conscience de payer? HuitiĂšme Commandement “TU NE MENTIRAS PAS” Avez-vous prĂȘtĂ© un faux serment ou donnĂ© ce conseil au prochain? Avez- vous signĂ© de faux papiers ou forgĂ© un document ou une signature? Avez-vous menti gravement? Avez-vous pĂ©chĂ© par mĂ©disance ou par calomnie? Aviez-vous de nombreux té­moins? Avez-vous rĂ©parĂ© le tord com­mis? Avez-vous provoquĂ© des ressentiments entre d’autres personnes par vos paroles ou vos actions? Avez-vous rĂ©vĂ©lĂ© un secret ou lu sans autoritĂ© des lettres qui ne vous Ă©taient pas destinĂ©es? Avez-vous refusĂ© de par­donner? Vous ĂȘtes-vous rendu coupables de jugements tĂ©mĂ©raires ou de soupçons injustes? Avez-vous parlĂ© en mal de per­sonnes parce qu’elles Ă©taient consa­crĂ©es Ă  Dieu? Les Sept PĂ©chĂ©s Capitaux Orgueil – Avarice – Luxure – Envie – Gourmandise – ColĂšre – Paresse Les six pĂ©chĂ©s contre le Saint-Esprit DĂ©sespĂ©rer de son salut. Combattre la VĂ©ritĂ© connue. S’obstiner dans le pĂ©chĂ©. PrĂ©tendre ĂȘtre sauvĂ© sans mĂ©rite. Porter envie aux GrĂąces d’autrui. Mourir dans l’impĂ©nitence finale. Les Quatre PĂ©chĂ©s qui crient vengeance devant la Face de Dieu Le meurtre de l’innocent surtout l’avortement et l’euthanasie. La sodomie l’homosexualitĂ©. L’oppression des pauvres abuser de leur faiblesse. Le refus du juste salaire aux ouvriers. LES DEVOIRS PARTICULIERS DE VOTRE ÉTAT 1 LES PARENTS Avez-vous pris soin de la vie et de la santĂ© de vos enfants? Les avez- vous exposĂ©s Ă  de graves dangers avant leur naissance? Leur avez-vous procurĂ© une bon­ne Ă©ducation Catholique, selon vos moyens? Avez-vous tout fait pour qu’ils puissent suivre leur scolaritĂ© dans une Ă©cole Catholique tradition­nelle? Les avez-vous envoyĂ©s dans des Ă©coles sans Dieu? Leur avez-vous en­seignĂ© leurs priĂšres? Leur avez-vous toujours inspirĂ©, dĂšs leur petite en­fance, un grand amour pour Dieu et une grande horreur pour le pĂ©chĂ©? Avez-vous trop attendu avant de les baptiser? Avez-vous nĂ©gligĂ© de les prĂ©parer pour recevoir les Sacrements de PĂ©nitence, Confirmation et Sainte Eucharistie? Leur avez-vous assurĂ© l’assistance Ă  la Messe dominicale et les jours d’obligation? Les avez-vous formĂ© Ă  une vie d’esprit de pĂ©nitence? Les avez-vous placĂ© dans des situations dangereuses pour leur Foi? Avez-vous exposĂ© leur innocence en laissant les enfants de sexe diffĂ©rent coucher ensemble, ou en les gardant la nuit dans la chambre Ă  coucher des parents? Avez-vous surveillĂ© leur con­duite morale avec le plus grand soin? Avez-vous pris le temps de parler avec eux pour les diriger dans la voie de la vertu? Avez-vous surveillĂ© leurs fré­quentations, leurs relations, leur ha­billement, leurs habitudes pour les aider Ă  garder l’état de GrĂące? Les avez-vous autorisĂ© Ă  re­garder la tĂ©lĂ©vision, Ă  lire des ou­vrages moralement suspects, Ă  avoir des distractions dangereuses? Les avez-vous laissĂ© avoir une frĂ©quentation rĂ©guliĂšre alors qu’ils n’étaient pas assez mĂ»rs pour cela? Les avez-vous laissĂ© dans des compagnies dangereuses surprises parties, sor­ties tard le soir, 
? Leur avez-vous donnĂ© le mauvais exemple, surtout en matiĂšre religieuse? Les avez-vous prĂ©parĂ©s Ă  trou­ver un travail pour vivre? Leur avez- vous donnĂ© la formation intellectuelle nĂ©cessaire? Avez-vous favorisĂ© un de vos en­fants par rapport Ă  un autre? Les avez- vous nĂ©gligĂ©s ou les avez-vous traitĂ©s de façon trop dure, injuste, ou au con­traire trop libĂ©rale en leur laissant faire tout ce qu’ils voulaient? Avez-vous obligĂ© vos enfants Ă  suivre un Ă©tat de vie pour lequel ils n’avaient pas de vocation? Les avez-vous poussĂ©s Ă  ne pas suivre une vocation religieuse? Les avez-vous, sans juste cause, empĂȘchĂ©s de se marier? 2 LES GENS MARIES Êtes-vous entrĂ© dans l’état de mariage pour de mauvaises raisons? Avez-vous blessĂ© votre conjoint par votre conduite, ou l’avez-vous excitĂ© Ă  la jalousie? Avez-vous profanĂ© la saintetĂ© du mariage en essayant d’empĂȘcher la fin voulue par Dieu? Avez-vous Ă©tĂ© violent Ă  l’égard de votre Ă©pouse, par paroles ou ac­tions? Avez-vous, sans juste cause, abandonnĂ© votre Ă©pouse, vos enfants et vĂ©cu de façon sĂ©parĂ© pendant long­temps? 3 LES ÉPOUX Avez-vous Ă©tĂ© infidĂšle Ă  votre Ă©pouse? L’avez-vous traitĂ©e de façon injuste et tyrannique? Avez-vous Ă©tĂ© violent avec elle? L’avez-vous rendue malheureuse par votre froideur, vos nĂ©gligences ou en passant trop de temps loin de la maison? L’avez-vous aidĂ© dans ses croix et difficultĂ©s surtout quand elle Ă©tait enceinte? Avez-vous pris le temps de par­ler avec elle, de lui manifester votre affection par des attentions et des ac­tions adĂ©quates fleurs, sorties
? L’avez-vous poussĂ© Ă  agir con­tre sa conscience dans vos relations intimes avec elle? L’avez-vous sup­portĂ©e matĂ©riellement, ou avez-vous gaspillĂ© les biens de la famille? 4 LES ÉPOUSES Avez-vous, sans l’accord de vo­tre mari, fait des dĂ©penses extravagantes? Avez-vous rendu les relations avec lui tendues par votre Ă©goĂŻsme, votre jalousie, ou votre manque de cha­ritĂ©? Lui avez-vous Ă©tĂ© infidĂšle? A­vez-vous recherchĂ© des consolations auprĂšs d’autres hommes? Avez-vous respectĂ© votre mari, l’avez-vous fait respecter par vos enfants, lui avez-vous obĂ©i en toutes les choses raisonnables et morales? Avez-vous rendu votre foyer dĂ©sagrĂ©able par votre mauvais caractĂšre, vos reproches constants, vos exagé­rations? Vous ĂȘtes-vous refusĂ© Ă  lui sans raison grave dans vos relations intimes? L’avez-vous poussĂ© Ă  offenser Dieu dans ce domaine, ou Ă  agir contre les lois de la nature? Avez-vous accompli votre devoir d’état comme maĂźtresse de maison avec le sourire, ou au contraire avez-vous Ă©tĂ© paresseuse et nĂ©gligente? 5 LES ÉTUDIANTS Avez-vous Ă©tudiĂ© avec sĂ©rieux sans gaspiller l’argent que vos pa­rents vous donnaient pour vos Ă©tudes? Avez-vous abusĂ© de la libertĂ© que vous aviez en Ă©tant loin de votre famille? Avez-vous dĂ©laissĂ© votre vie spirituelle durant vos Ă©tudes? Avez-vous protĂ©gĂ© votre Foi contre les at­taques de mauvais professeurs, camarades ou livres? Avez-vous eu honte de votre Foi dans votre milieu d’étude? 6 ADOLESCENTS Avez-vous accompli votre devoir d’état Ă  la maison avec gentillesse? Vous ĂȘtes-vous trop prĂ©occupĂ© de votre apparence et avez-vous passĂ© trop de temps et d’argent avec des fri­volitĂ©s produits cosmĂ©tiques
? Vous ĂȘtes-vous habillĂ© de fa­çon mondaine, provocante ou impudique? Avez-vous gardĂ© des occasions de pĂ©chĂ© dans votre vie, ou avez-vous Ă©tĂ© une occasion de pĂ©chĂ© pour le prochain? Avez-vous cultivĂ© votre intel­ligence, ou avez-vous gaspillĂ© votre Ă©nergie et votre temps avec des romans louches, la tĂ©lĂ©vision, des films dou­teux, des bandes dessinĂ©es? Avez-vous appris Ă  mortifier votre volontĂ© par l’esprit de pĂ©ni­tence et de charitĂ©, en luttant contre votre Ă©goĂŻsme? Avez-vous cherchĂ© Ă  dominer vos sentiments, en Ă©coutant le conseil de vos parents sur le sujet? Avez-vous Ă©vitĂ© les mauvaises frĂ©quentations? 7 EMPLOYEURS – Avez-vous traitĂ© vos employĂ©s ou vos clients d’une maniĂšre dure, irrespectueuse, tyrannique ou injuste? Leur avez-vous payĂ© un juste salaire? Si non, avez-vous restituĂ© le produit de vos vols? Les avez-vous obligĂ©s Ă  travailler les Dimanches et FĂȘtes d’obligation? Avez-vous Ă©tĂ© pour eux une occasion de pĂ©chĂ©? 8 EMPLOYÉS Avez-vous servi votre employeur avec honnĂȘtetĂ©? Avez-vous Ă©tĂ© injuste Ă  son Ă©gard vols, retards, usage du tĂ©lĂ©phone
, avez-vous restituĂ© le produit de vos vols s’il y en a eu? Avez-vous gravement pĂ©chĂ© con­tre la charitĂ© ou la justice dans votre milieu de travail? Quelqu’un a-t-il souffert de vos manquements? – Avez-vous volontairement tra­vaillĂ© dans un milieu oĂč votre Foi et vos mƓurs Ă©taient en danger? Avez- vous, par votre activitĂ© profession­nelle, aidĂ© la cause rĂ©volutionnaire? 9 MAGISTRATS ET AGENTS PUBLICS – Avez-vous accompli votre devoir public avec diligence et honnĂȘtetĂ©? Avez-vous trahi votre pays ou le prochain par faiblesse, respect humain, dĂ©sir de popularitĂ©, de puissance ou d’argent? Avez-vous laissĂ© les coupa­bles impunis ou les avez-vous proté­gĂ©s et les innocents condamnĂ©s ou re­jetĂ©s? Avez-vous Ă©tĂ© soudoyĂ© ou cor­rompu par des prĂ©sents ou de l’argent? Avez-vous soudoyĂ© ou corrompu le pro­chain? Vous ĂȘtes-vous enrichi au dé­pend du prochain ou du pays? Avez-vous aidĂ© les pauvres et ceux qui Ă©taient persĂ©cutĂ©s? Avez-vous donnĂ© du scandale par votre comportement public? 10 AVOCATS, JUGES, GENS DE JUSTICE Avez-vous plaidĂ© des causes im­morales ou injustes? Avez-vous obtenu des jugements injustes, ou la condam­nation de personnes innocentes? Avez- vous perdu un procĂšs Ă  cause de votre ignorance coupable, de nĂ©gligence, d’hypocrisie? Avez-vous donnĂ© des conseils immoraux? Avez-vous volĂ© votre client ou fait traĂźner en longueur la cause sans juste raison? Avez-vous mentisous serment, ou conseillĂ© aux autres de mentir? – Avez-vous falsifiĂ©, dĂ©truit ou substituĂ© des documents? Avez-vous acceptĂ© des “pots de vin”? Avez-vous fait des fausses factures, ou demandĂ© des honoraires dĂ©mesurĂ©s, pour un tra­vail non fait? Combien d’argent avez- vous volĂ© par ces procĂ©dĂ©s? Avez-vous rĂ©parĂ© toutes les injustices dont vous avez Ă©tĂ© la cause? 11 PERSONNEL MÉDICAL – Avez-vous pratiquĂ© votre scien­ce mĂ©dicale sans avoir la connaissance ou l’expĂ©rience suffisante? Avez-vous pĂ©chĂ© par nĂ©gligence dans la pratique de votre devoir d’état? Avez-vous uti­lisĂ© ou prescrit des remĂšdes ou des opĂ©rations dangereux? Avez-vous tuĂ©, blessĂ©, directement ou indirectement avortement, euthanasie 
? Avez-vous multipliĂ© les frais mĂ©dicaux de vos clients sans nĂ©cessitĂ©? En cas d’erreur de votre part, avez-vous tou­jours essayĂ© de la corriger? Avez-vous Ă©tĂ© patient avec vos malades? Avez-vous donnĂ© des conseils immoraux, prescrit ou vendu des mĂ©dicaments ou des interventions chi­rurgicales qui s’opposent Ă  la Loi Di­vine contraceptifs, vasectomie, li­gature des trompes, onanisme, avortement, euthanasie, fĂ©condation artifi­cielle . . . ? Avez-vous aidĂ© vos clients mou­rants Ă  se rĂ©concilier avec Dieu et Ă  recevoir les derniers Sacrements? Avez-vous pris soin de baptiser ou de faire baptiser les enfants en danger de mort? 12 HÔTELIERS ET RESTAURATEURS Avez-vous vendu de la nourri­ture frelatĂ©e, de l’alcool Ă  des per­sonnes dĂ©jĂ  intoxiquĂ©es, ou poussĂ© vos clients Ă  boire plus que de raison? Trichez-vous sur la marchandise? Avez-vous essayĂ© d’empĂȘcher, autant qu’il Ă©tait en votre pouvoir, le pĂ©chĂ© de s’installer dans votre Ă©tablissement pornographie, blasphĂšmes, spectacles indĂ©cents, jeux d’argent, violences verbales ou physiques,
 ? Votre profession reprĂ©sente-t-elle, pour vous, votre famille ou votre prochain une occasion de pĂ©chĂ©? Tags confession Triche et plagiat Ă  l`Ă©cole Triche et plagiat Ă  l`Ă©cole Triche et plagiat Ă  l’école Les formes de triches scolaires ont Ă©voluĂ© en partie avec les nouvelles 4 Regard de François Lombard sur le plagiat 8 Regards croisĂ©s sur la triche et le plagiat 6 Regard de François GuĂ©nard sur la triche 9 La bibliographie de la Documentation pĂ©dagogique technologies. DĂšs lors, il semblait intĂ©ressant de traiter le sujet dans un mini-dossier de rentrĂ©e. Avec internet, le plagiat, forme particuliĂšre de la triche, s’est rĂ©pandu subrepticement, parfois sans que les Ă©lĂšves aient conscience de frauder. Ce dossier incite Ă  rĂ©flĂ©chir sur un sujet relativement tabou. Infos de la rentrĂ©e A dĂ©couvrir dĂšs la page 42 les infos de la rentrĂ©e, avec l’interview d’Oskar Freysinger, chef du DFS. R egard de François Lombard sur le plagiat vail personnel contenant des sources François Lombard est chargĂ© d’enrĂ©fĂ©rencĂ©es. Quant Ă  ceux de la derseignement au TECFA unitĂ© active niĂšre catĂ©gorie, j’ai bien peur qu’ils dans le domaine des technologies nous Ă©chappent dĂ©finitivement, car Ă©ducatives, rattachĂ© Ă  la FPSE Fails auront toujours une longueur cultĂ© de psychologie et des sciences d’avance, mĂȘme avec l’aide des oude l’éducation de l’universitĂ© de Getils technologiques de dĂ©tection du nĂšve. Il enseigne Ă©galement la bioloplagiat. Pour les autres – la majoritĂ© gie au Gymnase Calvin et est forma– les enseignants peuvent faire teur d’enseignants Ă  l’IUFE. En surconfiance Ă  leur flair pour repĂ©rer ce fant sur internet pour trouver des qui est suspect et accompagner les rĂ©fĂ©rences en lien avec les formes acĂ©lĂšves pour transformer ce qui n’est tuelles de plagiat Ă  l’école, il est aisĂ© François Lombard livre encore qu’une erreur mĂ©thodolode trouver la page relative Ă  un quelques conseils pour gique en une occasion d’apprendre cours donnĂ© avec Jean-Pierre Blanc apprendre aux Ă©lĂšves la Ă  citer. sur ce thĂšme de la citation. giat. Le titre de ces notes a de quoi interpeller Plagiat et internet fautQu’est-ce qui change principalement avec les nouvelles technologies en matiĂšre de plagiat? il combattre ou Ă©duquer?» ContactĂ© pour en savoir plus, François Lombard a acceptĂ© de rĂ©pondre Ă  cette L’accĂšs Ă  l’information est beaucoup moins formel interrogation centrale et de livrer quelques pistes de qu’une bibliothĂšque, avec une illusion de l’anonymat rĂ©flexion pouvant intĂ©resser les lecteurs de RĂ©soet un certain flou des sources dans une grande part nances. Ses conseils sont en effet susceptibles d’ĂȘtre d’internet. L’enseignant sait qu’un document sans autransposĂ©s Ă  tous les degrĂ©s de la scolaritĂ©. teur clairement identifiable n’est pas sĂ©rieux, cependant les Ă©lĂšves ne le savent souvent pas avant qu’on leur apprenne les critĂšres pour Ă©valuer un document. François Lombard, comment catĂ©goriser les Ă©lĂšves qui Aujourd’hui, ils ont un accĂšs immĂ©diat Ă  Ă©normĂ©ment plagient? de documents de qualitĂ© extrĂȘmement hĂ©tĂ©rogĂšnes Il y a celui qui plagie par flemme, il y a celui qui le fait sans savoir comment se repĂ©rer. A nous enseignants de par naĂŻvetĂ© ou ignorance et le virtuose. Pour les Ă©lĂšves les guider, ou mieux, de leur apprendre comment reappartenant aux deux premiĂšres catĂ©gories, les enpĂ©rer les sources qui sont fiables et les citer de maseignants peuvent les Ă©duquer afin qu’ils prennent niĂšre pertinente. conscience des avantages qu’il y a de prĂ©senter un tra- DĂ©finition du plagiat Il y a plagiat quand un candidat soumet Ă  l’évaluation des idĂ©es, des phrases, des textes ou un travail empruntĂ©s Ă  autrui et prĂ©sentĂ©s sans mention des emprunts citations, sources des citations, origine des travaux comme s’il s’agissait du travail personnel du candidat ou d’une partie de ce travail.» Calvin, 2004 le Travail de MaturitĂ©, Brochure destinĂ©e aux Ă©lĂšves, CollĂšge Calvin, GenĂšve matu/ Source de cette dĂ©finition 4 Le dossier en citations France vs Angleterre Les Français sont-ils plus discrets quand ils trichent? Les surveillants sont-ils plus laxistes en France? Ou la pression pour entrer dans un Ă©tablissement supĂ©rieur outre-Manche est tellement grande qu’elle pousserait les Ă©lĂšves Ă  la faute? Dans tous les cas, on ne plaisante pas avec le problĂšme en Angleterre. TrĂšs friand de vidĂ©osurveillance, le pays avait envisagĂ© de s’en servir pour les examens.» Lutte contre la triche comment les autres pays s’en sortent RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Vous privilĂ©giez donc la piste de la prĂ©vention
 Evidemment, je suis enseignant, pas policier. Dans le jeu des gendarmes et des voleurs, les jeunes sont frĂ©quemment meilleurs que nous, aussi vaut-il mieux privilĂ©gier la prĂ©vention. Si au terme de son enseignement, l’enseignant n’a que le choix entre punir ou fermer les yeux sur un plagiat, c’est un Ă©chec du processus pĂ©dagogique. Pour sanctionner, il ne suffit pas de repĂ©rer, il faut apporter la preuve du plagiat, ce qui est difficile et quelquefois impossible malgrĂ© les soupçons. Il existe des outils technologiques de dĂ©tection du plagiat, qui doivent ĂȘtre utilisĂ©s, mais ne suffisent pas. En effet certains d’entre eux proposent aussi leurs services payants aux Ă©lĂšves, ajoutant les rĂ©fĂ©rences Ă  leurs textes et mettant en Ă©vidence ce qui pourrait ĂȘtre repĂ©rĂ© par les dĂ©tecteurs de plagiat utilisĂ©s par les professeurs. Il serait donc illusoire de se reposer exclusivement sur ces logiciels. Oui, mais comment l’enseignant peut-il mettre en place une stratĂ©gie prĂ©ventive en classe? Pour faire comprendre aux Ă©lĂšves l’importance du rĂ©fĂ©rencement des propos, il faut que les enseignants montrent l’exemple en citant leurs sources trĂšs rĂ©guliĂšrement, par exemple quelques fois par leçon. Les Ă©lĂšves doivent d’une part comprendre que la citation permet de rendre Ă  CĂ©sar ce qui appartient Ă  CĂ©sar et d’autre part qu’elle protĂšge celui qui cite, en particulier lorsqu’il est PUB VERCORIN pour vos rencontres, camps et sĂ©jours CHARMANT CHALET 25 lits + studio indĂ©pendant rĂ©cemment rĂ©novĂ© ‱ situation centrale ‱ cuisine de saison demi ou pension complĂšte ‱ infrastructures sportives ski, luge, ForĂȘt de l’Aventure ‱ accĂšs pour personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ‱ proximitĂ© balades, dĂ©couvertes PENSION LA FORÊT - 078 837 25 11 [email protected] - RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 Pearltrees pour en savoir plus
 Un Pearltrees Triche et plagiat Ă  l'Ă©cole rassemble quelques perles pour en savoir plus sur le sujet. Vous y trouverez des documents, des articles de presse, des vidĂ©os
 question de sujets controversĂ©s. En disant d’aprĂšs ce qu’a dit x en 1994», je renvoie les critiques vers cet auteur, et tout au plus on peut me reprocher de ne pas avoir recherchĂ© un expert plus pertinent ou actuel. Les Ă©lĂšves ignorent souvent que rĂ©fĂ©rencer ses sources contribue Ă  l’argumentation et ajoute de la valeur au travail rendu, ceci du fait qu’ils ne sont pas confrontĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  une culture de la citation ni Ă  l’école, ni dans la sociĂ©tĂ©. Autre piste, rendre les Ă©lĂšves auteurs sur internet. Leur perception du plagiat Ă©volue et ils rĂ©agissent en gĂ©nĂ©ral jalousement dĂšs que quelqu’un les copie. La culture de la citation est-elle suffisante pour que les Ă©lĂšves modifient leur pratique? Non, la deuxiĂšme stratĂ©gie Ă  mettre en place, et probablement la plus importante, est un suivi rĂ©gulier de l’élĂšve dans le processus d’écriture. L’enseignant peut alors transformer une intuition de plagiat, donner des chances Ă  l’élĂšve pour qu’il change d’attitude. DĂšs lors, il est essentiel qu’un texte comporte des versions intermĂ©diaires afin d’éviter que l’erreur mĂ©thodologique de dĂ©part ne devienne plagiat avĂ©rĂ©. L’enseignant peut rĂ©agir au premier soupçon, sans accuser, mais en demandant Ă  l’élĂšve de prĂ©ciser ses sources. En le questionnant sur son texte, l’enseignant pourra faire apparaĂźtre si l’élĂšve a Ă©laborĂ© cette connaissance et s’apercevra trĂšs vite si c’est juste du copiĂ©-collĂ©. Ne sachant pas s’il a plagiĂ© volontairement ou involontairement, l’enseignant peut alors offrir une porte de sortie digne Ă  l’élĂšve. De maniĂšre lĂ©gĂšrement ironique, il peut lui faire comprendre que, s’il n’utilise pas les guillemets pour les passages empruntĂ©s, il plagie et peut alors ĂȘtre sanctionnĂ©. N’oublions pas que parfois ce dernier a pris du temps pour trouver des citations intĂ©ressantes, les a intĂ©grĂ©es dans un texte bien construit et intĂ©ressant, mais n’a pas rĂ©alisĂ© l’importance de signaler les passages dont il n’était pas l’auteur. Votre vision est assez indulgente en somme
 Je ne crois pas que les enseignants ont pour mission de sanctionner les vilains, d’autant que tous les Ă©lĂšves n’associent pas le plagiat Ă  une tricherie. Souvent, avec juste une incitation ferme mais encourageante, on peut leur apprendre Ă  rendre un travail, mĂȘlant rĂ©flexion personnelle et citations, dont ils seront fiers. Et nous le serons aussi bien plus qu’en sanctionnant, puisque nous les aurons accompagnĂ©s dans un processus d’apprentissage respectueux des droits d’auteur. Propos recueillis par Nadia Revaz 5 R egard de François GuĂ©nard sur la triche François GuĂ©nard, professeur au DĂ©partement de MathĂ©matiques d’Orsay universitĂ© de Paris-Sud, est l’auteur de La fabrique des tricheurs Jean-Claude Gawsewitch Editeur, 2012. Dans son ouvrage, en se basant sur son expĂ©rience d’examinateur, il a recensĂ© plus de 60 types de fraudes, en incluant Ă©videmment les nouvelles mĂ©thodes impliquant les outils technologiques contemporains. Il estime que se donner les moyens pour se prĂ©munir de la triche permettrait de ramener le phĂ©nomĂšne Ă  un taux rĂ©siduel acceptable. Si sa recherche a Ă©tĂ© menĂ©e au niveau universitaire, ses conseils pratiques, en grande partie faciles Ă  mettre en Ɠuvre, peuvent ĂȘtre utiles Ă  tous les degrĂ©s de la scolaritĂ© et concerner tous les acteurs et partenaires de l’école. Quelques aspects sont spĂ©cifiques Ă  la situation française, mais la plupart des suggestions sont valables aussi pour l’Ecole valaisanne. François GuĂ©nard, quelles sont les diffĂ©rentes formes de triche? Il y a trois natures de triche, celle avant l’examen pour essayer d’avoir le sujet, celle pendant et celle qui intervient aprĂšs. Cette derniĂšre, qui correspond principalement Ă  l’usurpation de diplĂŽmes, est la plus dĂ©vastatrice pour l’institution. Au niveau des formations universitaires, il serait utile que l’on ait – au moins au niveau europĂ©en – un serveur des diplĂŽmĂ©s, de façon Ă  ce que tout employeur puisse aisĂ©ment vĂ©rifier les titres qui lui sont prĂ©sentĂ©s. Certaines triches ne sont pas du ressort de l’enseignant, mais relĂšvent de l’administration, notamment l’organisation matĂ©rielle des Ă©preuves et le stockage des donnĂ©es, sachant que certains Ă©lĂšves sont prĂȘts Ă  pirater les serveurs pour modifier les notes transmises par les jurys. Aujourd’hui, imprimer un faux diplĂŽme est par ailleurs trĂšs simple, aussi il conviendrait d’accroĂźtre la vigilance, de façon Ă  enrayer cette plaie qu’est l’usurpation des titres de formation, en particulier de niveau universitaire, mais pas seulement. Pour les Ă©tudiants qui travaillent et font des efforts, savoir que d’autres fraudent en toute impunitĂ© a de quoi les dĂ©motiver. C’est pourquoi l’on se doit de rĂ©agir. Les enseignants et les institutions scolaires et universitaires sont-ils suffisamment au courant des formes de triche actuelles pour lutter efficacement? Non, et c’est pour cette raison que j’ai rĂ©digĂ© cet ouvrage qui Ă©tait d’abord destinĂ© Ă  la formation des professeurs. J’avais constatĂ© que nombre d’entre eux ne surveillaient pas comme il l’aurait fallu les Ă©preuves, ignorant totalement les stratĂ©gies dĂ©ployĂ©es par les Ă©tudiants pour tricher. J’ai commencĂ© par recenser les types de fraude sous forme de mĂ©mo. Ensuite, aprĂšs les divers scandales qui ont Ă©clatĂ© en cascade lors des Ă©preuves du baccalaurĂ©at et dans les universitĂ©s françaises, l’éditeur m’a sollicitĂ© pour en faire un livre. De fait, pour ĂȘtre en mesure de lutter contre les fraudes, les enseignants dĂ©butants, Ă  tous les degrĂ©s de la formation, doivent s’informer sur les mĂ©thodes utilisĂ©es. Les enseignants chevronnĂ©s ont-ils pour autant conscience des formes de triche avec les nouvelles technologies? Pas toujours. Certains se cachent par exemple derriĂšre le fait que les tĂ©lĂ©- 6 RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 phones portables sont interdits, ce qui est une rĂ©action naĂŻve. Ceux-ci peuvent ĂȘtre dissimulĂ©s, permettant aux Ă©lĂšves de photographier discrĂštement le sujet et de recourir Ă  des complices externes pour les aider. La solution du dĂ©tecteur est coĂ»teuse et partiellement efficace, dĂšs lors il est prĂ©fĂ©rable que les Ă©preuves importantes se dĂ©roulent dans des salles isolĂ©es du rĂ©seau, comme les cages de Faraday. Ne faudrait-il pas plutĂŽt Ă©duquer Ă  ne pas tricher, et ce dĂšs les premiers degrĂ©s de la scolaritĂ© et donc peutĂȘtre Ă©voquer davantage cet aspect en classe? En parler pour rappeler les rĂšgles oui, mais jouer sur le sentiment moral ne marche plus. Dans les universitĂ©s, entre 2 et 5% des jeunes sont tentĂ©s par la triche et ceux-lĂ  ne s’arrĂȘteront pas aprĂšs un discours de prĂ©vention. Ils vont calculer le bĂ©nĂ©fice/risque et c’est pour cela que le mieux est de les empĂȘcher de frauder. Il faut prendre conscience que la triche, avec le tĂ©lĂ©phone portable, a profondĂ©ment changĂ© de nature. Ce n’est plus une antisĂšche sur laquelle on notait une formule qu’il fallait encore savoir utiliser pour peutĂȘtre gagner un point sur vingt, aujourd’hui les techniques de triche sont Ă  une autre Ă©chelle. Le danger pour la sociĂ©tĂ© est d’avoir des diplĂŽmĂ©s incompĂ©tents. Avez-vous le sentiment que certains enseignants choisissent d’ignorer la triche et le plagiat de leurs Ă©lĂšves? J’ai des collĂšgues qui ne veulent pas voir la rĂ©alitĂ© et d’autres qui sanctionnent sĂ©vĂšrement. Personnellement, et notamment pour le plagiat, ce sont des attitudes qui me paraissent inappropriĂ©es, car certains jeunes sont Ă©tonnĂ©s quand on les accuse de fraude, n’ayant pas conscience de la nature des exigences at- Le dossier en citations Outils numĂ©riques vs outils traditionnels Les outils numĂ©riques se substituent-ils finalement aux formes traditionnelles de tricherie que sont l’antisĂšche ou la calculatrice? Les rĂ©sultats de cette recherche montrent qu’il n’en est rien, mĂȘme si la frĂ©quence de la tricherie avec un tĂ©lĂ©phone portable et le plagiat de documents sur Internet ne sont pas nĂ©gligeables. Les lycĂ©ens ont gĂ©nĂ©ralement expĂ©rimentĂ© les formes traditionnelles lorsqu’ils Ă©taient au collĂšge et les nouvelles techniques de tricherie apparaissent davantage comme des outils complĂ©mentaires que des substituts.» Christophe Michaut in Les nouveaux outils de la tricherie scolaire au lycĂ©e Recherches en Education n°16 - Juin 2013 Avec La fabrique des tricheurs», François GuĂ©nard propose un manuel anti-fraude utile aux enseignants et aux administrations scolaires. tendues dans le cadre d’un travail acadĂ©mique. Si l’on est bien organisĂ©, on dĂ©tecte facilement la triche, mais c’est un peu plus compliquĂ© pour le plagiat, car c’est davantage relatif. Pour exemple, dans la presse, les journalistes utilisent les dĂ©pĂȘches sans citer systĂ©matiquement leurs sources. Un prof de maths va rĂ©guliĂšrement reprendre des dĂ©monstrations et il est admis qu’il n’ait pas Ă  mentionner les ouvrages qui lui ont servi de rĂ©fĂ©rence. DĂšs lors, il n’est pas toujours Ă©vident de savoir oĂč commence le plagiat. Et pour que les Ă©tudiants perçoivent la frontiĂšre entre ce qui est lĂ©gal et ce qui est illĂ©gal, il faudrait commencer par leur expliquer les rĂšgles de la reprise d’informations en gĂ©nĂ©ral et sur internet en particulier. Les sanctions peuvent-elles ĂȘtre utiles dans certains cas? Les sanctions sont Ă  mes yeux un Ă©chec du systĂšme scolaire et de l’enseignement et c’est pour les Ă©viter que je prĂ©fĂšre une organisation qui prenne en compte la problĂ©matique. Il y a une contradiction qui me dĂ©range profondĂ©ment dans le systĂšme de formation. Dans le primaire et le secondaire, les sanctions sont quasi inexistantes. Ensuite, dans l’enseignement supĂ©rieur, elles sont lourdes, allant jusqu’à l’interdiction de tout Ă©tablissement public pendant plusieurs annĂ©es. Et souvent les jeunes n’ont pas conscience du changement de rĂšglement, ce qui rend la punition injuste. Quelles sont les mesures qui vous semblent prioritaires pour enrayer la triche? Je suis d’avis que l’on ne peut pas se plaindre de la fraude si l’on ne fait rien pour l’éviter. A mon sens, il est primordial que les enseignants soient attentifs pour ne pas laisser aux Ă©lĂšves des possibilitĂ©s de tricher. De leur cĂŽtĂ©, les administrations doivent prendre leurs responsabilitĂ©s au niveau de la sĂ©curisation des serveurs, sachant que les notes des jurys peuvent ĂȘtre trafiquĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© transmises par les enseignants. Propos recueillis par Nadia Revaz RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 7 R egards croisĂ©s sur la triche et le plagiat Jean-François Lovey, chef du Service de l’enseignement SE, Michel Beytrison, adjoint au SE, Michel DĂ©litroz, responsable de l’Office de l’enseignement spĂ©cialisĂ©, Daniel Cordonier, directeur de l’Office de l’orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, ainsi que DaniĂšle Tissonnier, collaboratrice pĂ©dagogique au SE, ont acceptĂ© de raconter une anecdote en lien avec la thĂ©matique et de donner leur point de vue pour savoir si l’école est suffisamment consciente des techniques actuelles de triche et de plagiat scolaire afin d’avoir les moyens de lutte nĂ©cessaires. Jean-François Lovey Regard sur la triche Au “pougnon traditionnel“ se sont ajoutĂ©es des formes sophistiquĂ©es de triche. A mon sens, l’Ecole valaisanne a conscience du phĂ©nomĂšne et lutte de maniĂšre adaptĂ©e, mais en mĂȘme temps il faut faire preuve d’humilitĂ© et savoir que toute institution aura toujours un temps de retard dans la vigilance et dans la dĂ©tection par rapport Ă  certains tricheurs particuliĂšrement rusĂ©s. Pour qu’il y ait une morale, nous devons espĂ©rer que ces derniers ne deviennent pas un jour ceux qui nous dirigent. Pour le solde, la sociĂ©tĂ© doit ma foi vivre avec. Les cas de plagiat me semblent nettement plus inquiĂ©tants, car certains Ă©lĂšves n’ont aucun scrupule. Et comment devenir avocat, mĂ©decin ou professeur avec un tel comportement?» Anecdote Je n’ai jamais Ă©tĂ© tricheur, non pas en raison d’une honnĂȘtetĂ© exemplaire, mais parce que je manquais du culot minimal pour le faire et que j’aurais Ă©tĂ© maladroit au point de rendre visible ma nervositĂ©. Par contre, j’ai un souvenir particuliĂšrement marquant en tant que jeune enseignant dans un CO. Mes collĂšgues m’avaient confiĂ© une dĂ©licate mission, Ă  savoir prendre sur le fait un jeune qui Ă  l’évidence trichait. Voulant relever le dĂ©fi, je m’étais fait un point de fiertĂ© de pincer cet Ă©lĂšve. Cependant, malgrĂ© ma surveillance, je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  connaĂźtre le stratagĂšme qu’il utilisait. Nous Ă©tions tous convaincus qu’il trichait, en raison d’indices concordants, sans pouvoir le prouver. De maniĂšre immorale, son habiletĂ© et la maĂźtrise qu’il avait de lui-mĂȘme suscitaient presque notre admiration, avant de faire Ă©videmment place Ă  la dĂ©sapprobation.» 8 Michel Beytrison Regard sur la triche Avec les possibilitĂ©s technologiques actuelles que nous n’avions pas, j’imagine qu’il y a un peu plus de triche. Cependant, je doute que cela ait une influence sur le passage d’une annĂ©e Ă  l’autre, car l’enseignant n’est pas dupe et interviendra, en fonction de son curseur personnel, pour empĂȘcher l’escalade. Il me semble prĂ©fĂ©rable de sanctionner l’attitude pour que les Ă©lĂšves comprennent que tricher n’est pas la solution, plutĂŽt que de mettre un zĂ©ro. Le plagiat dans le cadre des travaux de mĂ©moires me paraĂźt davantage problĂ©matique, car internet a modifiĂ© le rapport aux sources. Autrefois, le fait de citer des auteurs en mettant des citations entre guillemets Ă©tait valorisant. Aujourd’hui, beaucoup compilent en faisant croire que c’est leur rĂ©flexion, sans avoir forcĂ©ment conscience qu’ils commettent une malhonnĂȘtetĂ©.» Anecdote Pendant la scolaritĂ© obligatoire, je ne me rappelle pas avoir trichĂ©. A l’Ecole normale, je me suis trĂšs occasionnellement “inspirĂ©â€ du travail du voisin. En cours de psychologie, rĂ©guliĂšrement nous devions rĂ©pondre Ă  des questions dĂ©veloppĂ©es en classe. Aussi il suffisait de rĂ©diger les trois questions/rĂ©ponses et d’opĂ©rer un Ă©change standard entre la feuille de prĂ©paration et celle de l’examen. Si l’évaluation est peu stimulante, la tentation de la triche est plus grande. Il m’est donc arrivĂ© de tricher un peu par sport, mais pas vraiment pour gagner des points.» Daniel Cordonier Regard sur la triche Ma vision philosophique sur la triche est assez ambivalente. D’un cĂŽtĂ©, si je raisonne en termes de capacitĂ©s, celui ou celle qui est capable de tricher sans se faire attraper et sans prĂ©tĂ©riter l’acquisition globale de ses connaissances a dĂ©veloppĂ© une compĂ©tence. De plus, il doit faire preuve de crĂ©ativitĂ©. Ainsi il peut y avoir des petites triches “intelligentes” qui permettent d’acquĂ©rir des aptitudes utiles au monde professionnel. D’un autre cĂŽtĂ©, si l’on se focalise sur la notion d’effort nĂ©cessaire Ă  l’appren- RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 tissage, c’est une attitude contre-productive et moralement fausse, puisqu’au lieu de transpirer, l’élĂšve cherche la solution de facilitĂ©.» Anecdote En 1re annĂ©e du collĂšge, le prof de gĂ©ographie nous avait demandĂ© de rĂ©diger un dossier sur un pays et j’avais choisi les Etats-Unis, parce que le sujet me passionnait. La joie du 5,5 avait Ă©tĂ© balayĂ©e par l’ajout d’un commentaire Ă©crit mettant en doute le fait que je puisse ĂȘtre le rĂ©dacteur de ce travail. En mathĂ©matiques, j’avoue avoir occasionnellement trichĂ© au collĂšge par dĂ©sespoir, en copiant sur un camarade. A l’oral final, j’ai par contre eu une note qui correspondait Ă  ma valeur rĂ©elle. Ensuite, lors de mes Ă©tudes de psychologie, j’ai renouĂ© avec les mathĂ©matiques, ayant compris leur utilitĂ©.» Michel DĂ©litroz Regard sur la triche L’enseignement spĂ©cialisĂ©, de par son individualisation, n’est pas vraiment concernĂ© par la triche et le plagiat. Souvent les Ă©lĂšves sont tellement de bonne foi qu’ils vont jusqu’à se dĂ©noncer spontanĂ©ment. Des comportements, comme des stratĂ©gies d’évitement pour ne pas se confronter aux examens ou la nĂ©gation de sa propre personnalitĂ©, sont nettement plus frĂ©quents et alarmants. En appui pĂ©dagogique intĂ©grĂ©, on peut avoir affaire Ă  des enfants qui compensent certaines difficultĂ©s en utilisant rĂ©guliĂšrement des mĂ©thodes pas toujours licites et il arrive que ce soit un Ă©lĂ©ment de signalement. Au niveau de la formation des enseignants, en particulier avec les plagiats dans le cadre des mĂ©moires, nous devrions par contre ĂȘtre certainement plus attentifs que nous le sommes.» Anecdote J’avais un prof d’allemand dont l’habitude Ă©tait de nous faire une petite feuille d’examen tous les matins. Un jour, je n’avais pas eu le temps de prĂ©parer ma fiche de vocabulaire, aussi je me suis assis au fond de la classe, ouvrant mon livre sur le dos de mon copain de classe devant moi. Depuis le pupitre du maĂźtre, ma stratĂ©gie Ă©tait totalement efficace, par contre je n’avais pas imaginĂ© qu’il regarderait par la fenĂȘtre et verrait le reflet de mon livre. J’ai donc eu un zĂ©ro, donnĂ© avec humour et en rimes. Profitant du vol d’un oiseau, le prof a alors dit “Oh oh DĂ©litroz petit oiseau zĂ©ro.”» Mes camarades de classe ont ri et moi aussi, car la sanction n’a pas Ă©tĂ© dramatisĂ©e. Cela a Ă©tĂ© une jolie leçon qui m’a Ă©vitĂ© de m’installer dans un comportement de tricheur.» DaniĂšle Tissonnier Regard sur la triche Dans une sociĂ©tĂ© qui valorise presque les malhonnĂȘtetĂ©s et Ă  tout le moins ne sanctionne pas vraiment les formes de triche et le plagiat, beaucoup d’élĂšves n’ont plus conscience de devoir respecter la propriĂ©tĂ© intellectuelle d’autrui. Comme tout est accessible facilement sur internet, nombre de jeunes et moins jeunes estiment que tout peut ĂȘtre repris sans citer ses sources. Dans l’école aujourd’hui, il n’est pas facile de parvenir Ă  faire prendre conscience aux Ă©lĂšves que le mĂ©rite de leur travail a plus de valeur que la note. A mon sens, la triche technologique va avoir une influence sur la maniĂšre d’enseigner et d’évaluer pour qu’il y ait appropriation du savoir.» Anecdote J’ai quelquefois aidĂ© d’autres Ă©lĂšves Ă  tricher. Je me rappelle nĂ©anmoins avoir trichĂ© une fois, mais ensuite j’avais trouvĂ© la bonne note reçue totalement immĂ©ritĂ©e, ce qui avait gĂąchĂ© mon plaisir. La question, c’est de savoir Ă  quoi ça sert de voler son rĂ©sultat. Cet Ă©tĂ©, une jeune voisine, Ă©prouvant notamment des difficultĂ©s pour rĂ©diger ses dissertations, m’expliquait qu’elle Ă©tait fiĂšre, mĂȘme si elle Ă©tait en situation d’échec, de n’avoir pas, contrairement Ă  d’autres, sollicitĂ© quelqu’un pour rĂ©diger Ă  sa place ou achetĂ© un travail en ligne. Cette Ă©tudiante a compris le bĂ©nĂ©fice qu’il y a Ă  apprendre par soi-mĂȘme. Et en se confrontant Ă  l’obstacle, sa rĂ©ussite sera mĂ©ritĂ©e.» La bibliographie de la Documentation pĂ©dagogique CESALLI F., ZENDALI M., Plagiat [Enregistrement vidĂ©o] est-ce que copier c’est tromper?, Tard pour bar», GenĂšve, TSR [prod.], 2011. Cote PLAG FRANCE A., Apologie pour le plagiat, La petite collection», Paris, les Ed. du Sonneur, 2013. Cote En commande GUÉNARD F., La fabrique des tricheurs la fraude aux examens expliquĂ©e au ministre, aux parents et aux professeurs, PĂ©dagogie formation. SynthĂšse», Paris, Gawsewitch, 2012. Cote En commande RĂ©sonances - Mensuel de l’Ecole valaisanne - Septembre 2013 MAUREL-INDART H., Petite enquĂȘte sur le plagiaire sans scrupules, Documents », Paris, LĂ©o Scheer, 2013. Cote En commande PECH L’école de la triche document, Paris l’Editeur, impr. 2011. Cote PECH La ruse entre la rĂšgle et la triche, Cahiers du GERSE », QuĂ©bec, Presses de L’UniversitĂ© du QuĂ©bec PUQ, 2012. Cote En commande 9 Aujourd'hui, nous professeurs + assistants d'enseignement avons surveillĂ© un examen de mi-session pour une classe d'environ 80 Ă©tudiants. Il y avait sans aucun doute une question "la plus difficile" Ă  l'examen, puisque presque toute la classe des Ă©tudiants nous a demandĂ© comment procĂ©der avec cette question. Pour ĂȘtre juste, nous n'avons pas donnĂ© d'indices, mais il Ă©tait clair qu'il fallait utiliser une dĂ©finition pour pouvoir continuer. Lorsque nous avons rassemblĂ© les examens, tous les cahiers d'examen avaient cette question sans rĂ©ponse - Ă  l'exception de l'examen d'un Ă©tudiant. Et c'Ă©tait le seul Ă©tudiant qui avait demandĂ© Ă  aller aux toilettes. Je lui ai donnĂ© la permission d'y aller, mais je n'ai pas demandĂ© son tĂ©lĂ©phone, ce que je regrette maintenant vivement. Que pouvons-nous faire dans cette situation, dans laquelle je soupçonne fortement que cet Ă©tudiant est allĂ© aux toilettes pour chercher une dĂ©finition sur son tĂ©lĂ©phone, afin qu'il puisse rĂ©pondre correctement Ă  la question ? Nous devons encore examiner chaque examen pour nous assurer qu'un seul Ă©lĂšve a bien compris l'Ă©lĂšve de la salle de bain, mais si tel Ă©tait bien le cas, avons-nous le pouvoir de l'accuser de tricherie, ou avons-nous ratĂ© notre chance en ne lui demandant pas de laisser son tĂ©lĂ©phone dans la chambre ? Je pense qu'une grande injustice aura Ă©tĂ© faite au reste des Ă©tudiants honnĂȘtes, si nous laissons glisser celui-ci ...Massimo OrtolanoJe m'excuse d'avance pour ma franchise. Que pouvons-nous faire dans cette situation, dans laquelle je soupçonne fortement que cet Ă©tudiant est allĂ© aux toilettes pour chercher une dĂ©finition sur son tĂ©lĂ©phone, afin qu'il puisse rĂ©pondre correctement Ă  la question ? Rien. avons-nous ratĂ© notre chance en ne lui demandant pas de laisser son tĂ©lĂ©phone dans la chambre ? Vous l'avez manquĂ©, mais cela n'a pas vraiment d'importance l'Ă©tudiant a peut-ĂȘtre eu un camarade avec un tĂ©lĂ©phone dans la salle de bain. Ou pas. L'Ă©tudiant pourrait mĂȘme avoir connu la rĂ©ponse. Je pense qu'une grande injustice aura Ă©tĂ© faite au reste des Ă©tudiants honnĂȘtes, si nous laissons celui-ci glisser Dans votre carriĂšre, vous avez probablement dĂ©jĂ  laissĂ© les autres glisser. J'ai Ă©crit dans cette rĂ©ponse que, sur la base de mon expĂ©rience maintenant suffisamment longue, si un Ă©tudiant veut tricher, il le fera . Par consĂ©quent, il faut accepter que, de temps en temps, un Ă©tudiant triche, et qu'on ne remarque pas ou ne soit pas en mesure de prouver au-delĂ  de tout doute raisonnable que l'Ă©tudiant a trichĂ© et vous ne voulez pas accuser quelqu'un de tricher si vous vous n'ĂȘtes pas en mesure de le prouver, n'est-ce pas ?. Alors, continuez. NB Comme certains l'ont remarquĂ© dans divers commentaires, le fait que presque tous les Ă©lĂšves n'aient pas pu rĂ©pondre Ă  cette question peut ĂȘtre un problĂšme majeur. Dans cette rĂ©ponse, je voulais spĂ©cifiquement aborder la partie tricherie uniquement, car je pense que cet autre problĂšme est une question totalement diffĂ©rente, qui peut Ă©galement dĂ©pendre de la culture, et qui vaut probablement une question diffĂ©rente intĂ©ressante.CaractĂšre gĂ©nĂ©riqueAppelez-le. Demandez-lui comment il a rĂ©solu le problĂšme. Ne sous-entendez pas qu'il a trichĂ©. Demandez simplement comment il l'a rĂ©solu avec une curiositĂ© et un intĂ©rĂȘt sincĂšres. S'il vous demande pourquoi vous posez la question, dites-lui qu'il Ă©tait le seul Ă©lĂšve de toute la classe Ă  avoir rĂ©solu le problĂšme et que vous aimeriez avoir un aperçu de son processus de rĂ©solution de problĂšmes. Soit vous avez un vĂ©ritable gĂ©nie entre les mains, soit vous avez un tricheur. Ne faites rien vous-mĂȘme pour impliquer cette derniĂšre possibilitĂ©. S'il EST vraiment un gĂ©nie, vous serez heureux d'avoir eu cette interview avec lui et pouvez maintenant lui donner les Ă©loges scolaires qu'il mĂ©rite ! PlutĂŽt que de continuer Ă  croire Ă  tort qu'il est un tricheur. Si, comme vous le soupçonnez, il trichait, il peut "l'avouer". Ou peut-ĂȘtre pas. Mais s'il ne peut pas expliquer la rĂ©ponse ou comment il y est arrivĂ© de quelque maniĂšre que ce soit, vous saurez qu'il trichait. Et il saura que vous savez. Et cela peut suffire Ă  changer son comportement pour le mieux Ă  l'avenir. S'il s'avĂšre qu'il trichait soit par son aveu, soit par son incapacitĂ© totale Ă  expliquer quoi que ce soit Ă  propos de la rĂ©ponse, la chose la plus lĂ©gĂšre que vous puissiez faire serait de ne pas lui accorder de crĂ©dit pour cette question. Alors personne n'en a le mĂ©rite, puisque personne d'autre n'y a rĂ©pondu. Ou, comme d'autres l'ont dit, vous pouvez simplement laisser passer la notation. Mais avoir l'entretien ci-dessus vous donne la chance a de dĂ©couvrir un gĂ©nie possible ou b de mettre un peu de discipline sur l'Ă©tudiant afin qu'il sache qu'il ne s'en est pas sorti proprement » et qu'il sera moins susceptible de tricher Ă  nouveau. . Le moins qu'il fasse, s'il a trichĂ©, c'est de le faire GarrettPas exactement une rĂ©ponse, mais peut-ĂȘtre une perspective il y a longtemps, je suis allĂ© dans l'une des acadĂ©mies de service amĂ©ricaines armĂ©e, marine, armĂ©e de l'air, garde-cĂŽte, peu importe et, comme toutes les personnes entrantes, j'ai Ă©tĂ© soumis Ă  un vaste batterie de tests de placement, certains gĂ©nĂ©rant des crĂ©dits universitaires, etc. Beaucoup plus systĂ©matique que la plupart des collĂšges et universitĂ©s des États-Unis, mĂȘme aujourd'hui. Ayant Ă©tĂ© un Ă©tudiant passionnĂ© de mathĂ©matiques pendant quelques annĂ©es auparavant, j'avais en effet beaucoup lu, et en particulier j'avais su faire du calcul qui Ă©tait le sujet de base en mathĂ©matiques pendant quelques annĂ©es auparavant. Tout en rĂ©ussissant gĂ©nĂ©ralement bien aux autres examens, apparemment, je n'ai mal rĂ©pondu qu'Ă  une seule question sur 100 Ă  l'examen de calcul. Étant donnĂ© que mĂȘme les gens compĂ©tents font rarement cela bien, et comme je n'avais pas de calcul de lycĂ©e dans mon dossier, c'Ă©tait suspect. Laissez-moi remarquer que, oui, je savais en fait assez bien faire du calcul, et, oui, je savais aussi comment "jouer" aux questions Ă  choix multiples. Et je suppose que j'ai aussi passĂ© une bonne journĂ©e. Un point est que dans les acadĂ©mies militaires amĂ©ricaines, tout mensonge ou tricherie ou quoi que ce soit est une infraction pouvant ĂȘtre rejetĂ©e. Ainsi, Ă©tant donnĂ© la nature suspecte de la situation, j'ai Ă©tĂ© convoquĂ© devant un "conseil d'officiers" pour rendre compte de la situation puisqu'il n'y avait certainement aucune preuve manifeste de tricherie. Être un enfant naĂŻf et effrayĂ© au garde-Ă -vous devant des officiers, Ă  la question comment expliquez-vous cela ? » ma premiĂšre rĂ©ponse Ă©tait "Monsieur! J'ai lu beaucoup de livres! Monsieur!" C'Ă©tait le style d'adresse requis... Cela m'a fait rire, ce qui ne m'a en aucun cas calmĂ©, car Ă  l'Ă©poque je ne savais pas comment l'interprĂ©ter. La conclusion Ă©tait que je n'ai pas Ă©tĂ© puni ou renvoyĂ© de l'endroit... Donc dans votre situation, vous auriez certainement besoin d'interviewer l'Ă©tudiant avant de penser en termes d'accusations. Certaines personnes ne sont pas typiques, mĂȘme si, oui, statistiquement, elles le sont. De plus, l'ensemble "refuser la pause dans la salle de bain" est idiot, et insister sur les "pauses accompagnĂ©es" est idiot / impoli, etc. Les complications des tests » ne peuvent pas ĂȘtre rĂ©solues en interdisant les pauses dans la salle de bain. Ni en interdisant les tĂ©lĂ©phones, car les tricheurs dĂ©diĂ©s peuvent obtenir des appareils beaucoup plus petits... "Attraper et punir les tricheurs" n'est Ă©videmment pas l'objectif principal de l'Ă©ducation, nous ne voulons donc pas laisser cet objectif corrompre le vous ne pouvez pas prouver qu'un Ă©tudiant a trichĂ©, vous ne pouvez pas le poursuivre ou le pĂ©naliser. Gardez Ă  l'esprit que la tricherie est une accusation trĂšs grave et peut ruiner la carriĂšre universitaire d'un Ă©tudiant. Ne jetez pas cette charge Ă  la lĂ©gĂšre. Si vous ĂȘtes l'enseignant et si votre test n'est pas assez bien Ă©crit pour ĂȘtre en mesure de discerner si quelqu'un connaĂźt la matiĂšre vs googler le sujet dans la salle de bain pendant 5 minutes, vos compĂ©tences en matiĂšre de test pourraient ĂȘtre amĂ©liorĂ©es. En d'autres termes, repensez votre processus d'Ă©valuation des Ă©tudiants s'il peut ĂȘtre vaincu par une recherche rapide sur Google ou une aide-mĂ©moire ».einpoklum Tout d'abord, un peu de mon point de vue ne surestimez pas l'importance de la notation des personnes, en gĂ©nĂ©ral. En tant que chercheur, je n'ai pas trouvĂ© beaucoup d'utilitĂ© pour les notes d'examen des Ă©tudiants de premier cycle et des cycles supĂ©rieurs que je rencontre. C'est fondamentalement quelque chose dont l'Ă©conomie capitaliste a besoin, ou pense avoir besoin, pour la sĂ©lection des employĂ©s. Ceci, au lieu de donner aux Ă©tudiants un retour sur leurs rĂ©ponses - ce qu'ils ont bien ou mal et d'oĂč semblent provenir leurs erreurs ; faire cela est super important. Donc, le fait que la note de l'Ă©lĂšve de salle de bain puisse ĂȘtre fausse, en soi, ne me semblerait pas que le ciel tombe. D'un autre cĂŽtĂ©, l'Ă©quitĂ© est un gros problĂšme dans mon livre. Ainsi, la perspective que quelqu'un ait obtenu de l'aide tĂ©lĂ©phonique sur une question difficile et la "colle" Ă  ses camarades me dĂ©rangerait. toutefois Soit la question que vous avez posĂ©e Ă©tait soluble - auquel cas vous n'avez aucune base de soupçon - ou elle Ă©tait objectivement pratiquement insoluble, auquel cas je ne pense pas que vous ayez mĂȘme une jambe morale sur laquelle vous appuyer pour accuser l'Ă©tudiant d'inconduite. Pour citer le vers du Samson biblique "Si tu n'avais pas labourĂ© avec ma gĂ©nisse, tu n'aurais pas rĂ©solu mon Ă©nigme" - si c'Ă©tait une question Ă  laquelle la moitiĂ© de la classe rĂ©pond, tu n'aurais jamais Ă©tĂ© mĂ©fiant de "l'Ă©lĂšve des toilettes ". Vous devez adopter la proposition de SolarMike et annuler simplement la question, afin que la note soit basĂ©e sur toutes les autres questions et que celle-ci ne compte pas. Si cet Ă©lĂšve se plaint, vous pouvez dĂ©terminer s'il comprend suffisamment bien le matĂ©riel pour avoir rĂ©solu lui-mĂȘme la question... Ă©galement, +1 SolarMike's answer. La prochaine fois, demandez au TA le moins expĂ©rimentĂ© du cours, qui n'a pas vu l'examen Ă  l'avance, de s'asseoir et de le rĂ©soudre - avant d'administrer l'examen aux Ă©tudiants . Cela vous Ă©vitera beaucoup de chagrin si vous pouvez le gĂ©rer. La plus grande injustice dans ce cas est que vous Ă©criviez une question d'examen inappropriĂ©e ou que vous n'appreniez pas Ă  votre classe Ă  rĂ©pondre Ă  une question sur un examen appropriĂ©. Essayez de vous concentrer sur votre amĂ©lioration plutĂŽt que sur la punition des mĂ©faits des autres. AVERTISSEMENTCet article concerne principalement l'enseignement primaire, mĂȘme si les principes sont transposables Ă©galement au de la noteAu XVIĂšme siĂšcle, les jĂ©suites utilisaient un systĂšme de notes afin de sĂ©lectionner leurs Ă©lĂšves de 1 = passage dans la classe supĂ©rieure Ă  3 = exclus. L'objectif de l'opĂ©ration Ă©tait d’opĂ©rer une sĂ©lection le mot est important lors du recrutement des postulants, c'est Ă  dire crĂ©er deux catĂ©gories de candidats ceux qui ont rĂ©ussi, et ceux qui ont l'État se substitue aux Ă©tablissements religieux. A la crĂ©ation du bac en 1808 l'Ă©valuation est uniquement orale, mais quelques dĂ©cennies plus tard les lycĂ©es reprennent l'idĂ©e de la note, pour sĂ©lectionner les candidats. Tout d'abord pendant le second empire sur une Ă©chelle de 0 Ă  5, puis Ă  partir de 1890 sur Jules Ferry qui introduira la notation sur 10 Ă  l'Ă©cole primaire, l'objectif Ă©tant toujours de sĂ©lectionner ceux qui se prĂ©sentaient Ă  l'examen du certificat d'Ă©tudes primaires créé en 1866.L’histoire le montre bien, depuis le dĂ©part la note n'est pas lĂ  pour Ă©valuer, mais uniquement pour sĂ©lectionner, dans le cadre d'un examen ou d'un utilisation dans le cadre de l’évaluation scolaire est donc en rĂ©alitĂ© une erreur, qui n’est motivĂ©e que par le fait que le systĂšme semble bien “carrĂ©â€, presque scientifique, et devrait donc fournir une Ă©valuation rigoureuse et d’une objectivitĂ© ce n’est qu’une illusion, car utiliser des tests notĂ©s pour Ă©valuer des Ă©lĂšves prĂ©sente un grand nombre d’inconvĂ©nients, et de nombreux spĂ©cialistes de la pĂ©dagogie s’en Ă©meuvent depuis trĂšs pourquoi en 1969, Edgar Faure, estimant qu'il est temps d'Ă©luder l'obsession de la note presque aussi pernicieuse que l'obsession de la "place" », propose de remplacer la notation chiffrĂ©e par une Ă©valuation qualitative par lettres. L'intention Ă©tait louable, mais en pratique les lettres permettent toujours de rĂ©aliser des classements et de comparer les Ă©lĂšves entre beaucoup d’enseignants, imprĂ©gnĂ©s par l’habitude de la notation, enrichissent le systĂšme par des "+" et des "-", afin de retrouver un systĂšme trĂšs similaire Ă  la notation chiffrĂ©e. La notation par lettres Ă  la place de chiffres ne prĂ©sente donc aucun avantage particulier. Le CollĂšge JĂ©suite de Coimbra Portugal Pourquoi la notation est-elle aussi populaire Ă  l'Ă©cole ?Paradoxalement, malgrĂ© tous les inconvĂ©nients de la notation, parfois rĂ©ellement graves, les enseignants l’utilisent pourtant motivations peuvent ĂȘtre diverses La simple ignorance beaucoup d’enseignants ne se sont jamais posĂ© de questions sur la notation, ne l’ont jamais remise en cause. Du coup ils continuent Ă  perpĂ©tuer ce systĂšme dĂ©lĂ©tĂšre, sans en rĂ©aliser les inconvĂ©nients, et sans mĂȘme savoir qu’il est possible de faire autrement. La formation Ă©trangement, la profession de prof d’école est l’une des seules oĂč on estime que les professionnels du terrain ne sont pas assez compĂ©tents pour former leurs rĂ©sultat est que le ministĂšre nomme des "formateurs" qui ne connaissent rien de cette profession universitaires, inspecteurs..., qui n’ont jamais ou presque enseignĂ© au primaire, leur conception de l’école primaire est celle de La petite maison dans la prairie », donc ce ne sont certainement pas eux qui vont pouvoir former les jeunes PE Ă  des pratiques modernes et lorsqu'il s'agit parfois de "maĂźtres formateurs" de "vrais" PE expĂ©rimentĂ©s chargĂ©s de former les nouveaux, ceux-ci sont sĂ©lectionnĂ©s non pas d'aprĂšs leurs compĂ©tences pĂ©dagogiques et leurs pratiques modernes, originales et efficaces, mais uniquement sur des critĂšres administratifs, en particulier le respect des dogmes officiels et des programmes en rĂ©sumĂ©, il faut qu'ils soient parfaitement inscrits dans le moule de la pĂ©dagogie classique du XIXĂšme siĂšcle. La nostalgie certains enseignants n’aiment pas le changement, ils sont attachĂ©s aux anciennes pratiques, persuadĂ©s que c’était mieux avant », et que c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe ».MĂȘme s’ils ont lu quelque part que les notes sont Ă  bannir, ils n’y croient pas et ils prĂ©fĂšrent continuer Ă  utiliser leurs anciennes pratiques. La simplicitĂ© il semble trĂšs simple d’inventer un barĂšme et de mettre une note Ă  chacun pour classer les Ă©lĂšves. C’est long, mais simple sur le principe. L’apparence de la science un chiffre ça fait sĂ©rieux, c’est une mesure incontestable, comme le chronomĂštre d’un sprinter, comme la superficie d’un appartement, comme la vitesse affichĂ©e sur le compteur de la voiture
On accuse frĂ©quemment les enseignants n'utilisant pas les les tests notĂ©s d'Ă©valuer "Ă  la louche", "au doigt mouillĂ©", "Ă  la tĂȘte du client", ou mĂȘme de ne pas Ă©valuer du coup les plus frileux ont peur de sauter le pas, peur de passer pour de dangereux bobos laxistes, peur des rĂ©actions des parents, peur des collĂšgues, de l'inspecteur... Alors que c'est pourtant parfaitement autorisĂ©, et qu'avec un peu de pĂ©dagogie l'immense majoritĂ© des parents accepte sans difficultĂ© une Ă©valuation sans tests notĂ©s. La hiĂ©rarchie pousse Ă  la notation pour un inspecteur, les notes des Ă©lĂšves c’est facile Ă  contrĂŽler, ça montre que l’enseignant travaille, qu’il fait sĂ©rieux devant les parents, qu'il ne va pas s'attirer des ennuis par des pratiques pĂ©dagogiques majoritĂ© des inspecteurs n’a jamais enseignĂ© au primaire. Donc Ă©tant donnĂ© qu’ils ne connaissent pas le mĂ©tier, leur seul qu'ils ont pour Ă©valuer un enseignant, c’est d’examiner ses documents Ă©crits. Ils sont donc incapables d’évaluer positivement un enseignant qui ne fait pas de contrĂŽles Ă©crits et notĂ©s qu'il peut puis sous quelle forme l’inspecteur lui-mĂȘme indique son opinion de l’enseignant ? Avec... une note dont les enseignants demandent d’ailleurs la suppression depuis toujours ! Évaluation technique vs Ă©valuation destinĂ©e aux famillesIl est essentiel de bien distinguer l'Ă©valuation rĂ©alisĂ©e par l’enseignant pour ses besoins de technicien » et ceux des Ă©lĂšves, et le livret d'Ă©valuation qu’il soit sur papier ou informatisĂ© qui est destinĂ© aux familles. Ce sont deux choses bien distinctes qui n'ont rien Ă  voir.‱ Évaluation de l’enseignantLorsqu’un mĂ©decin ausculte son patient, il va rĂ©aliser un certain nombre d’observations et d'examens afin d’évaluer son Ă©tat de santĂ©, et il prescrira le traitement Ă  suivre pour que son patient guĂ©risse le plus vite possible. C’est exactement la mĂȘme chose avec l’évaluation technique de l’enseignant elle a pour but de de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment et Ă  chaque instant l'Ă©tat des connaissances de chaque Ă©lĂšve, et son degrĂ© de maĂźtrise de chaque compĂ©tence, afin de lui apporter ce dont il a besoin au moment oĂč il en a besoin, et qu'il puisse progresser au mieux, Ă  son propre rythme et Ă  son propre Ă©valuation n’est pas destinĂ©e aux parents, et elle n'a surtout pas pour objectif de classer ni de comparer les Ă©lĂšves entre c’est donc uniquement le niveau rĂ©el de l'Ă©lĂšve qui nous intĂ©resse et qui compte. Son niveau thĂ©orique administratif CE1, CE2... n’a aucune importance ni aucun intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique pour l’enseignant.‱ Le livret d’évaluationPour reprendre l’image du diagnostic mĂ©dical, lorsque le mĂ©decin s’adresse Ă  son patient ou Ă  la famille, il n’entrera pas dans le dĂ©tail des rĂ©sultats bruts des analyses, car il faut ĂȘtre du mĂ©tier pour les comprendre et les interprĂ©ter correctement. Il dira simplement vous avez la grippe ».Le livret d’évaluation est donc en rĂ©alitĂ© un simple bilan Ă  destination des parents. Il reprĂ©sente l’interprĂ©tation du spĂ©cialiste, qui est rĂ©digĂ©e de maniĂšre claire et concise, et expurgĂ©e des dĂ©tails techniques superflus qui ne feraient qu’ajouter de la confusion dans ce l’équivalent du certificat mĂ©dical du mĂ©decin il est inscrit en langage clair de quoi souffre le patient, Ă  destination des non-mĂ©decins, mais pas les dĂ©tails des examens mĂ©dicaux qui n’intĂ©ressent que les professionnels de la l'objectif est bien diffĂ©rent de l’évaluation de l’enseignant, puisque l’objectif est simplement d'informer les parents sur le niveau de leur enfant se situe par rapport aux compĂ©tences officielles de son niveau thĂ©orique administratif sans toutefois le comparer aux autres Ă©lĂšves ni faire de classements, ça n’a strictement aucun intĂ©rĂȘt Ă  l’école. Les chapitres suivant sont en grande partie inspirĂ©s de l'expĂ©rience de StĂ©phane Guyon, qui dĂ©crit plus en dĂ©tail les problĂšmes liĂ©s aux contrĂŽles notĂ©s dans l'enseignement sĂ©lectionOn l'a vu plus haut, la note n'est pas un outil d'Ă©valuation mais de sĂ©lection. Or Ă  l'Ă©cole, en particulier l'Ă©cole primaire, on ne sĂ©lectionne pas, on enseigne, on les notes prĂ©sentent des inconvĂ©nients majeurs qui les rendent inutilisables dans ce cadre lenteur d'utilisation, lenteur d'analyse il faut calculer, rĂ©sultats inexploitables pour les besoins de la formation, constante macabre, nombreux effets nĂ©gatifs sur le comportement des Ă©lĂšves et des parents...Les notes constituent donc un outil totalement inadaptĂ© Ă  l'Ă©cole, c'est comme d'utiliser un marteau pour visser un lenteur d'utilisationAttribuer une note demande du temps, de la concentration. Et les problĂšmes commencent dĂ©jĂ  avant que les Ă©lĂšves aient pu commencer Ă  plancher sur leurs exercices !En effet, s'il veut que le total des rĂ©ponses corresponde bien Ă  20 ou 10, l'enseignant doit soigneusement calculer le nombre de questions, le nombre de points attribuĂ© Ă  chacune, Ă©ventuellement en ajouter ou en supprimer, en surĂ©valuer ou en dĂ©valuer certaines...Et tout ça sans aucune raison pĂ©dagogique, c'est uniquement pour arriver Ă  obtenir un total de 10 ou 20 points !Ensuite pour attribuer la note Ă  une copie, il faut calculer les points du contrĂŽle, vĂ©rifier que le rĂ©sultat est Ă  peu prĂšs cohĂ©rent, comparer aux autres corrections...La notation n'est donc pas utilisable dans le cadre de l'Ă©valuation continue, car ça prend beaucoup trop de temps pour pouvoir Ă©valuer chaque exercice rĂ©alisĂ©, c'est impossible si on essaye de le faire en “live” durant le temps de classe, individuellement avec chaque Ă©lĂšve avec la note, on est trĂšs fortement incitĂ© et amenĂ© Ă  organiser de grosses Ă©valuations pĂ©riodiques. Ce qui au total reprĂ©sente chaque annĂ©e au moins 25 jours, soit un mois par an entiĂšrement perdu au lieu d’ĂȘtre consacrĂ© aux apprentissages !Les CEMÉA belges ont d’ailleurs dĂ©noncĂ© ces “25 jours blancs”, et le fait que sur l’ensemble de son parcours scolaire, chaque enfant perd une annĂ©e entiĂšre Ă  ĂȘtre Ă©valuĂ© par des examens plutĂŽt qu’à apprendre “Chronique mensuelle du secteur École des CEMÉA belges”, 15/12/2017.Les informationsA l'Ă©cole, les enseignants et les Ă©lĂšves ont besoin de connaĂźtre le degrĂ© de maĂźtrise d’une compĂ©tence, la quantitĂ© de travail rĂ©alisĂ©e dans la journĂ©e et dans la semaine, et l'Ă©volution de ce travail dans le la note ne donne aucune information sur aucun de ces 3 points un Ă©lĂšve qui a 11/20 Ă  un contrĂŽle d'orthographe maĂźtrise-t-il les compĂ©tences souhaitĂ©es ? Ou bien lui a-t-on retirĂ© des points pour la prĂ©sentation de l’exercice, parce qu’il Ă©tait en retard, parce qu’il a trichĂ©...? Combien d’exercices a-t-il rĂ©alisĂ© ? Est-il devenu plus autonome, a-t-il amĂ©liorĂ© sa capacitĂ© de travail ? Rien ne permet de le prendre une image, imaginez que vous ayez besoin d'un bilan sanguin, et que pour tout rĂ©sultat le laboratoire vous donne un 15/20. Qu'est-ce que votre mĂ©decin pourra tirer comme information utile pour vous soigner ? Rien ! A quoi correspondent ces 15 points ? Et les 5 points qui manquent ? Sont-ils importants, vitaux ? Quels remĂšdes doit-on vous administrer ? Doit-on prescrire une surveillance renforcĂ©e, et sur quels points, doit-on vous hospitaliser pour rĂ©cupĂ©rer quelques points ?Et bien on est exactement dans la mĂȘme situation avec un devoir notĂ© impossible d'en dĂ©duire quelles sont les compĂ©tences acquises ou pas, ce qu'il faut perfectionner, les Ă©ventuelles remĂ©diations Ă  mettre en place... La subjectivitĂ©D'un enseignant Ă  l'autre, la notation d'un mĂȘme devoir peut varier du simple au double, et mĂȘme plus ! C'est ce qu'on appelle le phĂ©nomĂšne de "dispersion", il a Ă©tĂ© trĂšs largement dĂ©crit depuis des dĂ©cennies, et toutes les Ă©tudes ont montrĂ© son prof corrige en fonction de sa propre sensibilitĂ©, de ses propres valeurs, et de multiples autres facteurs. L’un met plus l'accent sur la comprĂ©hension, l'autre sur la forme, pour un autre encore l'essentiel sera l'Ă©criture car il a piquĂ© une colĂšre en classe Ă  ce sujet la semaine prĂ©cĂ©dente...Et puis malgrĂ© toute son impartialitĂ© professionnelle, certains Ă©lĂšves peuvent paraitre plus ou moins sympathiques pour l'enseignant, et cela peut influencer sa de ces bais lors de l'Ă©valuation et la correction des examens d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale a mĂȘme acquis le rang de science sous le nom de "docimologie". La note sanctionL'objectif d'une Ă©valuation est d'indiquer si une compĂ©tence est acquise ou pas, si un exercice est correctement rĂ©alisĂ© ou alors, quelle est le sens pĂ©dagogique d’un 0/20 pour ne pas avoir appris ses leçons ? Ou d’un -2 points pour avoir parlĂ© pendant un contrĂŽle ?Dans ce cas la note vient en rĂ©alitĂ© non pas Ă©valuer les compĂ©tences d'un Ă©lĂšve pour rĂ©aliser cet exercice, mais sanctionner un mauvais ça n'a aucun sens ce qu'on veut en tant qu'enseignant, c'est savoir si l'Ă©lĂšve a rĂ©ussi son exercice et a acquis une compĂ©tence, pas s'il n'a pas eu le temps de travailler Ă  la maison ou s'il est bavard !La note traumatisanteLa note est-elle traumatisante ? La plupart des gens rĂ©pondent d'un air moqueur "bah on a tous eu des mauvaises notes, on n'en est pas morts". Je conseille Ă  ces personnes de lire simplement le tĂ©moignage Ă©difiant de StĂ©phane Guyon, professeur de maths en collĂšge-lycĂ©e "Durant la dizaine d’annĂ©es oĂč j’ai Ă©valuĂ© traditionnellement, avec des notes sur 20, combien d’élĂšves ai-je fait pleurer, malgrĂ© moi, en rendant des devoirs ? Je revois le dĂ©sespoir de ces Ă©lĂšves dĂ©couvrant brutalement, avec la note rendue, qu’ils avaient ratĂ© ce qu’ils croyaient avoir rĂ©ussi. Je me rappelle les stratĂ©gies que je mettais en place pour annoncer en amont et discrĂštement Ă  ces Ă©lĂšves leur mauvaise note, pour les prĂ©parer et Ă©viter si possible ces crises de larmes publiques. La dĂ©tresse de ces Ă©lĂšves vient de la portĂ©e exagĂ©rĂ©e de ce rĂ©sultat, incomprĂ©hensible Ă  leurs yeux, qu’il faudra non seulement annoncer en sociĂ©tĂ© et mais qui impactera la moyenne, quoiqu’il arrive ensuite, et donc l’orientation. Je revois encore cette fille de 3Ăšme Ă  qui je rendais un 4/20, qui restait inconsolable, tant son espoir de devenir un jour vĂ©tĂ©rinaire s’éloignait selon elle, Ă  cause de ses rĂ©sultats en maths." Source ne sont pas que des mots il y a quelques annĂ©es, un collĂ©gien italien de 12 ans s’est jetĂ© par la fenĂȘtre de sa classe Ă  la suite d’une mauvaise note Ă  un devoir d’anglais. Source "L'Ă©chec scolaire est une invention de l'Ă©cole, moi je suis trĂšs clair avec Ă  dire qu'on a dĂ©cidĂ© Ă  un moment donnĂ© que tous les enfants d'un mĂȘme Ăąge devaient savoir ça, ça et ça, en sachant pertinemment que c'est impossible Ă  atteindre."Michel Duckit, trompeuse de la scienceIntuitivement on a toujours tendance Ă  associer une note chiffrĂ©e Ă  un rĂ©sultat scientifique, prĂ©cis et incontestable, d'une prĂ©cision chirurgicale. Tout comme le thermomĂštre indique qu'il fait 19,5°C ou que le compteur de la voiture affiche 67km/h, on s'imagine qu'un 10,27 sur 20 reprĂ©sente rĂ©ellement le niveau de l'Ă©lĂšve, comme si on avait pu placer une sonde dans son la rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente ! L'Ă©lĂšve peut ĂȘtre trĂšs en forme ou pas ce jour-lĂ , ne pas avoir bien compris l'exercice alors qu'il maĂźtrise parfaitement la compĂ©tence, l'enseignant peut aussi retoucher les notes pour qu'elles semblent cohĂ©rentes d'une copie Ă  l'autre la fameuse "constante macabre" d'AndrĂ© Antibi, voir plus bas, il y a sa subjectivitĂ© inĂ©vitable, etc...Bref, bien trop de facteurs alĂ©atoires et non mesurables affectent la note pour que celle-ci puisse ĂȘtre sĂ©rieusement considĂ©rĂ©e sa marge d'incertitude est trĂšs largement supĂ©rieure Ă  son degrĂ© de prĂ©cision. C'est comme si on voulait mesurer la distance entre Paris et Moscou avec un double-dĂ©cimĂštre. On obtiendrait certes un chiffre d'une prĂ©cision millimĂ©trique, mais aussi... affublĂ© d’une marge d’erreur de plusieurs dizaines de kilomĂštres, et donc totalement inexploitable !Les erreurs d'interprĂ©tationL'Ă©valuation notĂ©e implique de faire des Ă©valuations pĂ©riodiques on ne peut pas tester systĂ©matiquement chaque Ă©lĂšve aprĂšs chaque exercice rĂ©alisĂ© en continu, ça demanderait beaucoup trop de temps. Or le nombre et l'ordre dans lequel ces Ă©valuations sont rĂ©alisĂ©es ont une influence dĂ©cisive non seulement sur les rĂ©sultats, mais Ă©galement sur leur un Ă©lĂšve qui n'a pas encore compris les divisions au moment du contrĂŽle sur les opĂ©rations il prend 5/20. Heureusement il finit par comprendre les divisions quelques semaines plus tard, mais manque de chance, il n'y a plus de contrĂŽle portant sur les divisions. Il restera avec son 5/20, qui comptera pour sa moyenne gĂ©nĂ©rale et le suivra au moins jusqu'Ă  la fin du trimestre, et peut-ĂȘtre de l'annĂ©e, alors qu'il a pourtant acquis cette exemple, Mathieu a eu un peu de retard dans l'acquisition de la conjugaison, en plus il Ă©tait malade il n'a pas pu bien rĂ©viser, il prend 2/20 au premier contrĂŽle. Laure quant Ă  elle a un 11/20. Au contrĂŽle suivant, Mathieu a travaillĂ© comme un fou sa conjugaison, Ă  prĂ©sent il comprend tout et obtient 18/20. Laure, constante, retrouve un 11/20. Moyenne de Mathieu 10. Moyenne de Laure a une meilleure moyenne. Mais qui a rĂ©ellement bien acquis la conjugaison, Mathieu ou Laure ? En rĂ©alitĂ© c’est trĂšs certainement Mathieu. Malheureusement il a ratĂ© son premier contrĂŽle, et son 2 va couler tout son trimestre, alors que d'aprĂšs son dernier contrĂŽle il a pourtant bien acquis les compĂ©tences requises. © Évaluer sans dĂ©valuer », GĂ©rard de Vecchi - Editions Hachette L'effet tiroir ou effet poubelle ?Une fois la note attribuĂ©e et le devoir rendu, qu'en fait l’élĂšve ? Son seul objectif est d’avoir une bonne note. C’est sa seule prĂ©occupation, sa seule motivation. Si elle est exceptionnelle, il va peut-ĂȘtre conserver sa copie quelques temps comme un trophĂ©e. Sinon dans le meilleur des cas il la balancera dans un tiroir, ou plus probablement... Ă  la poubelle ! En quoi cela va-t-il aider l'Ă©lĂšve Ă  progresser, Ă  acquĂ©rir les compĂ©tences qui lui manquent ?En remplaçant la notation par une vĂ©ritable Ă©valuation continue voir plus bas, on ne s'attache pas Ă  un score, mais au niveau rĂ©el de l’élĂšve. Un exercice n'a pas Ă©tĂ© rĂ©ussi ? Une notion n’est pas encore bien maĂźtrisĂ©e ? Pas de problĂšme, on prend le temps de la retravailler spĂ©cifiquement avec l'Ă©lĂšve concernĂ© afin de lui permettre d'y parvenir. L'exercice peut de la mĂȘme maniĂšre terminer Ă  la poubelle, mais avant cela l’élĂšve aura compris et progressĂ© l’évaluation aura bien rempli son ne peut pas Ă©valuer correctement les Ă©lĂšves avec des tests notĂ©s. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait, dĂ©montrĂ© par toutes les Ă©tudes Aymes, 1979 ; Merle, 2007 ; Suchaut, 2008
 mĂȘme lorsqu’il y a un barĂšme, la note ne reflĂšte qu’alĂ©atoirement au niveau rĂ©el de l’élĂšve voir rĂ©fĂ©rences dans la bibliographie.Ce qui confirme bien que la note n’est pas un outil d’enseignement, mais de sĂ©lection ou de classement. Ce qui peut Ă©ventuellement ĂȘtre utile pour un entretien d’embauche ou un concours, mais certainement pas dans le cadre d’une l’école, surtout primaire, n’a pas pour objectif de sĂ©lectionner ni de classer les Ă©lĂšves, mais les peut se comprendre facilement la note chiffrĂ©e reprĂ©sente une photo instantanĂ©e de l'Ă©lĂšve Ă  un moment donnĂ©. Et tout comme une vraie photo, elle peut donner des informations totalement fausses l'oncle Alfred docteur physique nuclĂ©aire qui a l'air idiot, la cousine Bianca qui semble plus grande que sa soeur alors qu'en rĂ©alitĂ© elle portait juste des talons ce jour-lĂ , le timide Anthony si sĂ©rieux d’habitude qui sous le coup d’une pulsion soudaine a fait des oreilles d’ñne Ă  grand-mĂšre, la terrible Nicole qui a l’air d’un ange, etc
L’élĂšve peut y ĂȘtre Ă  son avantage ou pas. Mais cette photo ne dit rien de lui la veille ou le lendemain de la prise de vue. C'est pourquoi la note n’est pas un outil d’ rĂ©sultats alĂ©atoires des contrĂŽles et tests Ă©critsCombien de fois au cours de votre propre scolaritĂ© ĂȘtes-vous sorti d'un contrĂŽle en disant "je savais et pourtant j'ai tout foirĂ©", ou bien Ă  l'inverse "cool j'ai cochĂ© une rĂ©ponse au hasard et j'ai eu tout juste" ? C’est un sentiment qu’on a tous vĂ©cu, et qui suffit Ă  dĂ©montrer le manque de fiabilitĂ© des contrĂŽles et tests pĂ©riodiques. Ils ne reflĂštent pas le niveau rĂ©el des Ă©lĂšves, et leurs rĂ©sultats sont tout simplement bien trop alĂ©atoires pour pouvoir s’y fier, et pour dĂ©crĂ©ter qu’un Ă©lĂšve maĂźtrise ou pas une parler de la triche, qui n'existe pas en Ă©valuation continue, puisque les Ă©lĂšves ne travaillent pas pour rĂ©ussir un test, mais rĂ©ellement pour pourquoi il est indispensable de bannir dĂ©finitivement ces contrĂŽles et tests de l’école y compris les fameuses pseudo-Ă©valuations nationales rĂ©guliĂšrement lancĂ©es par certains ministres ils sont bien trop chronophages, et leurs rĂ©sultats sont inexploitables sur le plan continue, sans contrĂŽles ni tests Ă©crits, est infiniment plus fiable, et permet de consacrer 100% du temps de classe aux apprentissages, sans pertes de temps ni "constante macabre"Sous ce terme inventĂ© par le chercheur AndrĂ© Antibi, se cache un phĂ©nomĂšne bien connu des enseignants mĂȘme si la plupart du temps ils n’en ont pas conscience.En effet, lorsqu'on corrige une sĂ©rie d'exercices, on a toujours intuitivement en tĂȘte une courbe en cloche Courbe constante macabre On a l'impression qu'on devrait nĂ©cessairement avoir dans sa classe un gros groupe de moyens, et deux petits groupes d'Ă©lĂšves faibles et bons. Or, si ce schĂ©ma peut Ă©ventuellement se vĂ©rifier, ce n’est qu'Ă  condition d'avoir un trĂšs grand nombre d'Ă©lĂšves il en faudrait plus de 16 000 pour commencer Ă  en ĂȘtre certain !.Car sur une classe de seulement une trentaine d'Ă©lĂšves, les probabilitĂ©s sont trĂšs grandes que les proportions de ces 3 groupes soient trĂšs Ă©loignĂ©es de cette image "idĂ©ale" ! Il est tout Ă  fait possible par exemple d'avoir beaucoup plus de faibles que de bons et inversement, ou bien que le nombre de bons ou de faibles dĂ©passe celui des l'enseignant tient Ă  obtenir ces proportions, car sortir de la normalitĂ© signifierait qu'il y a un problĂšme dans sa classe, et peut-ĂȘtre qu'il est un mauvais enseignant. La pression des parents est grande, et s'ils s'aperçoivent qu'il y a trop de faibles, alors les compĂ©tences de l'enseignant peuvent ĂȘtre mises en cause, et s'il y a trop de bons, alors on pourrait imaginer qu'il note trop large, qu'il est trop laxiste. D'autant que cet enseignant tient Ă©galement Ă  maintenir sa rĂ©putation auprĂšs de ses collĂšgues, de peur qu’ils ne l’accusent des mĂȘmes maux. Imaginez que sa classe ait une moyenne gĂ©nĂ©rale de 8/20 ? Ou bien 16/20 ? Tout le monde dirait qu'il y a un problĂšme !Donc s'il n'obtient pas cette fameuse courbe avec les 3 groupes bien identifiĂ©s, alors il reprend ses copies pour “harmoniser les notes”, c'est Ă  dire... les bidouiller afin qu'elles reflĂštent enfin cette courbe attendue !C'est Ă  dire que s'il a trop de bons, il va abaisser leurs notes afin d'augmenter artificiellement la proportion de a trop de faibles, il va au contraire remonter certaines de leurs notes afin de les passer dans les moyens. S'il a trop de moyens, alors certains pourront de la mĂȘme maniĂšre se voir réévaluĂ©s Ă  la hausse ou Ă  la baisse. Et dans tous les cas, on obtient une Ă©valuation encore plus approximative, encore moins ce sujet, voici une excellente et passionnante Ă©mission de radio au sujet de l'Ă©valuation et de la constante macabre Ă  partir de 17'30'' Et les lettres Ă  la place des notes chiffrĂ©es ?Les lettres permettent toujours de rĂ©aliser des classements, de comparer les Ă©lĂšves entre eux surtout si l’enseignant affine encore plus la prĂ©cision par des "+" et des "-". Elles sanctionnent gĂ©nĂ©ralement des contrĂŽles ou tests Ă©crits, dont on a expliquĂ© qu’ils Ă©taient ultra-chronophages et alĂ©atoires. Elles prĂ©sentent donc Ă  peu de choses prĂšs les mĂȘmes inconvĂ©nients que les notes, et aucun intĂ©rĂȘt. On peut donc sans aucun remord les bannir Ă©galement !Ben alors, on n'Ă©value pas ?Il est donc Ă©vident que la note chiffrĂ©e n'a absolument aucun intĂ©rĂȘt Ă  l'Ă©cole, et qu'elle a mĂȘme des effets secondaires particuliĂšrement ne pas noter ne veut pas dire ne pas Ă©valuer, bien au contraire ! Il existe d'autres moyens d'Ă©valuer, sans le recours Ă  la note, sans tests ni contrĂŽles, et qui permettent d'obtenir des informations prĂ©cises et justes, sans les inconvĂ©nients de la solution efficaceEn particulier, il existe un remĂšde efficace, trĂšs simple Ă  gĂ©rer, et Ă©prouvĂ© depuis un siĂšcle l’évaluation se base sur deux principaux piliers L'observation de chacun, Ă  tout instant, y compris informel. Une connaissance parfaite de chaque Ă©lĂšve, grĂące en particulier au fait qu’avec le systĂšme des plans de travail l’enseignant travaille 2 fois 1 heure par jour individuellement avec cette maniĂšre, l’enseignant sait Ă  chaque instant quel est l’état des connaissances et des compĂ©tences de chaque Ă©lĂšve, donc il n’y a pas besoin de tests ni contrĂŽles, et cette Ă©valuation continue est bien plus fiable et moins connaissance est utile au quotidien pour pouvoir aider chaque Ă©lĂšve au mieux. Et ensuite au moment de remplir les livrets ou le LSUN, il peut remplir directement chaque rubrique sachant qu’il n’est pas obligatoire de les remplir toutes, on peut trĂšs bien ne renseigner que les grands titres.Dans le cadre de l’évaluation continue, ça n’a pas de sens de valider une compĂ©tence, comme si un jour l’élĂšve ne savait pas faire une division, et le lendemain par miracle il en maĂźtrise parfaitement la technique et la mĂ©canique !Les apprentissages suivent bien souvent une progression "en escaliers". C'est Ă  dire qu'un Ă©lĂšve peut trĂšs bien savoir faire des divisions un jour, et les rater le lendemain parce qu'en rĂ©alitĂ© il n'avait pas bien est donc absurde d'imaginer dĂ©terminer un jour prĂ©cis oĂč il maĂźtriserait parfaitement cette compĂ©tence, alors que la veille il en Ă©tait une diffĂ©rence majeure entre l’évaluation continue et le systĂšme des ceintures/brevets, oĂč on valide une fois pour toute dĂ©finitivement une compĂ©tence, de maniĂšre mĂ©canique et automatique, comme s’il s’agissait d’un systĂšme binaire “oui/non”.Dans la rĂ©alitĂ©, parfois il faut du temps avant d’acquĂ©rir une compĂ©tence, et mĂȘme lorsqu’on croit qu’elle est acquise, il faut encore du temps pour qu’elle le soit rĂ©ellement. Une Ă©valuation personnalisĂ©ePuisqu'on ne compare pas, on Ă©value uniquement l'Ă©lĂšve par rapport Ă  lui-mĂȘme, de maniĂšre totalement personnalisĂ©e. Et puisqu’il n’y a ni classement ni comparaisons, il ne s'agit donc pas d'une Ă©valuation impartiale au contraire, elle est totalement partiale, et c'est mĂȘme l'un de ses intĂ©rĂȘts. Parce que cela permet de l'adapter aux spĂ©cificitĂ©s de chaque Ă©lĂšve, et Ă  chaque situation. Par exemple un Ă©lĂšve qui rĂ©ussit un exercice Ă©crit trĂšs difficile pour lui pourra ĂȘtre fĂ©licitĂ©, mĂȘme s'il reste quelques erreurs, alors que le mĂȘme exercice rĂ©alisĂ© par un autre ne sera pas forcĂ©ment complimentĂ© de la mĂȘme maniĂšre car pour lui c'Ă©tait un exercice un peu contre-intuitif, puisque traditionnellement on a toujours l'idĂ©e que tous les Ă©lĂšves devraient ĂȘtre Ă©valuĂ©s exactement de la mĂȘme maniĂšre, en toute impartialitĂ©. L’impartialitĂ© est effectivement indispensable dans le cadre d’un examen, d’un concours ou d’une compĂ©tition au risque de me rĂ©pĂ©ter, Ă  l'Ă©cole nous ne sommes pas du tout dans cette optique, et notre Ă©valuation ne doit avoir comme seul objectif que de constituer un outil de formation, pas un outil de classement ou de Ă©lĂšve est diffĂ©rent, prĂ©sente ses propres particularitĂ©s, et l'Ă©valuation doit en tenir continue prĂ©sente bien d'autres avantages GrĂące Ă  sa simplicitĂ©, l’enseignant a la possibilitĂ© de corriger et Ă©valuer individuellement et en temps rĂ©el avec l’élĂšve concernĂ©. L'enseignant sait exactement et en temps rĂ©el oĂč en est chaque Ă©lĂšve. Chacun est Ă©valuĂ© par rapport Ă  lui-mĂȘme, on ne peut pas le comparer Ă  un autre, et son objectif est de progresser, pas de faire la compĂ©tition."Un gagnant est un fabricant de perdants. [...] Je n'ai pas Ă  ĂȘtre plus fort que l'autre. Je dois ĂȘtre plus fort grĂące Ă  l'autre" Albert Jacquard. L’évaluation de l’enseignant n’est pas vĂ©cue comme une rĂ©compense ou une sanction. L'Ă©lĂšve ne travaille pas pour avoir une bonne note, mais pour acquĂ©rir des compĂ©tences, pour progresser, pour pouvoir rĂ©ussir ses projets. Et si l’enseignant a une attitude cohĂ©rente, c’est Ă  dire qu’il ne gronde pas un Ă©lĂšve qui n’a pas compris ou qui s’est trompĂ©, alors ce dernier n’a aucune raison de tricher ou de mentir. Du coup, on instaure une ambiance et des relations bien plus saines en classe on coopĂšre, on se fait confiance, l’élĂšve est responsabilisĂ©, et l’adulte est respectĂ© non pas parce qu’il inspire la crainte, mais parce qu’il reprĂ©sente un rĂ©fĂ©rent, un guide. On sort les Ă©lĂšves faibles de leur cercle vicieux de l’échec ils ne travaillent pas contre les autres, ils ne sont jamais comparĂ©s aux autres, ils doivent juste progresser par rapport Ă  eux-mĂȘmes, ce que n’importe quel individu fait naturellement, et donc ils sont nĂ©cessairement dans un cercle vertueux d’évolution positive. Disparition de la "constante macabre". Étant donnĂ© qu’on Ă©value chaque Ă©lĂšve par rapport Ă  lui-mĂȘme, quelle que soit son annĂ©e de naissance l’évaluation continue permet de gĂ©rer trĂšs facilement les classes multi-Ăąges. Un code Ă  3 couleurs pour les exercices Ă©critsAttention contrairement Ă  ce qu’on pourrait imaginer, ce code couleurs ne constitue PAS un mode d’évaluation, mais simplement une maniĂšre de noter le statut » d’un s’agit d’un code Ă  3 couleurs vert, orange, rouge, voir dĂ©tails ci-dessous utilisĂ© durant les moments de travail individuel principalement français et maths.Lorsque j’estime qu’un exercice est terminĂ© il peut y avoir plusieurs allers-retours de l’élĂšve avant ça, j’attribue un point de couleur Ă  cet permet donc de connaĂźtre le statut » d’un exercice - Vert = exercice rĂ©ussi et/ou compĂ©tence visĂ©e Jaune = exercice rĂ©ussi et/ou compĂ©tence visĂ©e acquise, mais avec des erreurs, ou bien trop de temps passĂ©, ou encore une prĂ©sentation bĂąclĂ©e, etc
- Rouge = exercice Ă  refaire la semaine suivante. Il s’agit dans l’immense majoritĂ© des cas d’un exercice que l’élĂšve n’a pas eu le temps de terminer dans la semaine, et comme on doit boucler les plans de travail le vendredi, il faut bien l’indiquer d’une maniĂšre ou d’une pratique, un point rouge ne signifie pas ou rarement qu’il s’agit d’un mauvais travail. Car si l'Ă©lĂšve a fait des erreurs, je vais les lui expliquer, et lui demander de les corriger, c'est de cette maniĂšre qu'il apprend, et la semaine suivante il aura probablement un vert, ou au pire un dans l’immense majoritĂ© des cas le point rouge n'intervient que dans le cas oĂč l'Ă©lĂšve n'a pas le temps de terminer cet exercice, parce que c'est la fin de la semaine, qu'il reste d'autres choses Ă  sera donc Ă  refaire la semaine suivante Ă  condition que l’élĂšve en soit capable bien sĂ»r, sinon ça ne sert Ă  rien et ce serait de ma faute s’il est en Ă©chec !.Les Ă©lĂšves comprennent parfaitement et rapidement l’utilitĂ© et l’esprit dans lequel on utilise cet outil. Et les parents peuvent Ă©galement se faire trĂšs facilement Ă  ce systĂšme, avec un peu de pĂ©dagogie ça passe trĂšs faut simplement qu'ils comprennent que les couleurs ne sont EN AUCUN CAS convertibles en notes chiffrĂ©es et ne permettent pas de comparer les pratique, durant le travail individuel sur plans de travail, lorsque j'estime qu’un exercice est terminĂ©, j'Ă©cris le rond de couleur dans la marge, et je le reporte immĂ©diatement sur mon "plan de contrĂŽle" ci-dessous Plan de contrĂŽle hebdomadaire Notes au sujet de ce “plan de contrĂŽle” - Il y en a un par semaine puisque le plan de travail dure une semaine.- Les ronds permettent d’indiquer les points de couleurs de chaque Lorsqu’il y a 2 ronds, cela correspond Ă  2 activitĂ©s ou fiches diffĂ©rentes sauf pour la prĂ©sentation d’exposĂ©, qui compte automatiquement 2 points verts en raison de la quantitĂ© de travail que cette activitĂ© nĂ©cessite, ça n’a aucun intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique mais ça semble plus "juste".- Les cases Ă  cocher permettent de d’indiquer certaines activitĂ©s rĂ©alisĂ©es par l’élĂšve mais non sanctionnĂ©es » par un point de couleur, comme avoir terminĂ© le brouillon du texte libre, avoir copiĂ© le poĂšme au propre, ou avoir terminĂ© tout son plan de Ă  ce plan de contrĂŽle, je sais exactement et en temps rĂ©el oĂč en est chaque Ă©lĂšve de son travail individuel et de son plan de travail. Et avant chaque sĂ©ance de travail individuel j’appelle ceux qui sont en retard pour discuter avec eux, comprendre ce qui se passe, trouver une solution pour qu’ils puissent tout terminer avant vendredi, et Ă©ventuellement leur mettre un peu la les ceintures et brevets ?Pour un article plus complet Ă  ce sujet, voir ici Ă  une fausse idĂ©e reçue, les ceintures et brevets de validation de compĂ©tences ne sont pas issues de la pĂ©dagogie Freinet, mais de la pĂ©dagogie institutionnelle. Et en rĂ©alitĂ©, leur but est surtout de rĂ©pondre aux exigences de l'administration, qui ne se satisfait pas simplement du fait que l'enseignant connaisse parfaitement bien ses Ă©lĂšves grĂące Ă  l'Ă©valuation continue, mais rĂ©clame des ces preuves sont alors reprĂ©sentĂ©es par des ceintures de couleurs comme au judo ou bien des brevets, obtenus Ă  la suite de tests de compĂ©tences. Sur le papier, tout semble donc bien carrĂ©, bien prĂ©parĂ©, trĂšs surtout, ça permet Ă  l’inspecteur de voir que malgrĂ© l'absence de notes, il y a tout de mĂȘme des contrĂŽles Ă©crits et des choses qui ressemblent Ă  des progressions, si chĂšres Ă  son cƓur qu’il les impose Ă  tous les enseignants alors mĂȘme qu’elles ne sont pas obligatoires.Les ceintures ne sont donc rien d'autre que des contrĂŽles Ă©crits, dont nous avons dĂ©jĂ  largement Ă©voquĂ© les autre inconvĂ©nient est que les Ă©tapes sanctionnĂ©es par ces ceintures sont créées de maniĂšre totalement arbitraire et artificielle, elles n’ont aucune existence rĂ©elle, ce ne sont que des crĂ©ations de l’ exemple pourquoi crĂ©er une ceinture pour rĂ©compenser un Ă©lĂšve qui sait rĂ©citer la comptine des nombres jusqu'Ă  20, et pas 21 ou 19 ?Le mot de "rĂ©compense" est lĂąchĂ©. Mais lorsqu'un Ă©lĂšve rĂ©ussit un exercice ou a acquis une compĂ©tence, une simple fĂ©licitation ou/et un bon-point suffisent, pas besoin de marquer le coup Ă  chaque fois par un test et une ceinture ou brevet, ou quel que soit le nom qu'on donne.Il arrive aussi souvent qu'une compĂ©tence qu'on imagine acquise ne le soit pas vraiment en rĂ©alitĂ©, ce qui trompe donc l'enseignant qui se base sur ce test unique pour Ă©valuer l'Ă©lĂšve, et peut induire un sentiment d'Ă©chec chez l'Ă©lĂšve qui pensait avoir atteint un certain niveau et s'aperçoit qu'en rĂ©alitĂ© ce n'Ă©tait pas le problĂšme sous prĂ©texte de responsabilisation, on reporte sur les enfants la responsabilitĂ© de la bonne rĂ©alisation des programmes, qui est Ă  mon avis de la compĂ©tence du maĂźtre, et pas de l’élĂšve. On copie les compĂ©tences listĂ©es dans les instructions officielles, et on les sert aux Ă©lĂšves comme un programme pĂ©dagogique. Pratique ! Mais biaisĂ©, car ils n’ont pas ce genre d’ ne rĂ©flĂ©chissent pas en termes de compĂ©tences scolaires, ça c'est le boulot du prof. Eux ils rĂ©flĂ©chissent en termes d'objectifs concrets pour eux savoir Ă©crire correctement la recette du gĂąteau au chocolat, savoir calculer si on a assez de sous pour acheter de la peinture...Et pour ça, ils savent qu'ils ont besoin de s'entraĂźner Ă  la conjugaison, aux opĂ©rations... Mais l'objectif principal pour eux, c'est de pouvoir rĂ©aliser leurs projets, pas juste des tests abstraits et coupĂ©s de la validations de compĂ©tences prĂ©sentent donc les mĂȘmes inconvĂ©nients que les contrĂŽles pĂ©riodiques classiques, elles sont terriblement chronophages, sans aucun intĂ©rĂȘt pĂ©dagogique, d'une fiabilitĂ© trĂšs alĂ©atoire...Je le rĂ©pĂšte, Ă  mon avis, ces ceintures et brevets ne correspondent pas Ă  une nĂ©cessitĂ© pĂ©dagogique, mais uniquement Ă  une exigence technocratique de la hiĂ©rarchie. Et je ne travaille pas pour la hiĂ©rarchie, je travaille pour mes Ă©lĂšves. Les pseudo-Ă©valuations nationalesLes technocrates adorant par-dessus tout les tableaux Excel c'est Ă  peu prĂšs la seule chose qu'ils sachent faire, les ministres successifs de l'Éducation Nationale ont toujours Ă©tĂ© friands de chiffres qui leur permettaient de faire joujou avec leur outil accessoirement aussi de justifier leur politique dĂ©lĂ©tĂšre, puisqu'il n'y a rien de plus facile Ă  manipuler que des ils ont rĂ©guliĂšrement tentĂ© d'imposer des "Ă©valuations" nationales dans les Ă©coles. Jusqu'Ă  prĂ©sent, l'opposition farouche des enseignants les avait toujours fait renoncer Ă  ces projets j'ai moi-mĂȘme boycottĂ© les pseudo-Ă©valuations nationales de CE2 dans les annĂ©es 1990, qui n'ont durĂ© que quelques annĂ©es grĂące Ă  la mobilisation massive des collĂšgues.Mais il semble que cette opposition se soit largement Ă©moussĂ©e au fil des annĂ©es, et le ministre en poste Ă  l'heure oĂč j'Ă©cris ces lignes Jean-Michel Blanquer a rĂ©ussi Ă  imposer ces pratiques pseudo-Ă©valuations sont basĂ©es sur des tests notĂ©s, c'est Ă  dire la pire maniĂšre d'Ă©valuer des Ă©lĂšves, comme on l'a vu. Pire ce sont des tests Ă©laborĂ©s par d'autres technocrates, qui n'ont aucune connaissance du mĂ©tier ni du terrain, et qui pondent des exercices totalement n'ont strictement AUCUN intĂ©rĂȘt, ni pĂ©dagogique, ni pour le prof, ni pour ses Ă©lĂšves, ni pour les familles leur seule et unique objectif c'est de fournir des donnĂ©es au ministre, pour qu'il puisse jouer avec ses de dire que les seuls rĂ©sultats qu'on peut obtenir de ces tests ce sont des donnĂ©es alĂ©atoires, qui ne reflĂštent pas le niveau rĂ©el des Ă©lĂšves, et c'est d'ailleurs ce que l'immense majoritĂ© des enseignants tente d'expliquer depuis toujours Ă  des ministres sourds et vain, puisqu'encore une fois le seul et unique intĂ©rĂȘt de ces pseudo-Ă©valuations c'est de permettre au ministre de faire de jolis tableaux, et de les montrer dans les mĂ©dias pour justifier sa politique mĂȘme si personne n'est dupe.Si le ministre voulait vĂ©ritablement connaĂźtre le niveau des Ă©lĂšves, il lui suffirait de demander aux enseignants, qui possĂšdent l'expertise nĂ©cessaire pour cela, ils sont spĂ©cialistes, c'est leur mĂ©tier, c'est leur domaine de dans ce cas il n'aurait pas ces prĂ©cieux chiffres pour remplir les jolis tableaux qu'il affectionne tant, et il ne pourrait pas aussi facilement utiliser les donnĂ©es Ă  son profit...Et pendant que les Ă©lĂšves perdent leur temps Ă  remplir des tests imbĂ©ciles qui bien souvent les dĂ©couragent et les mettent en Ă©chec, ils n'apprennent rien, puisque tout ça se fait au profit des vĂ©ritables comprend bien que la seule rĂ©ponse acceptable face Ă  ces exigences absurdes et Ă  la nĂ©gation de l'expertise des enseignants, c'est le boycott pur et simple de ces importent les sanctions encourues d'autant qu'elles ne sont pas bien lourdes, au pire une retenue sur salaire correspondante Ă  un jour de grĂšve, il faut impĂ©rativement boycotter cette pratique nuisible, inutile, et dangereuse pour l'avenir de l'Ă©cole Ă  partir de 17'30''

aide destiné à tricher à un examen